FAQ du Mercato au Football

Le mercato d’été court du 16 juin au 1er septembre 2025 à 20h. Le mercato hivernal s’étend du 1er janvier au 2 février 2026 à 20h. Une période exceptionnelle a lieu du 1-10 juin 2025 pour les clubs participant à la Coupe du Monde des Clubs.

Oui. Les clubs peuvent négocier et conclure des pré-accords en dehors des fenêtres officielles. L’enregistrement du joueur auprès de la fédération intervient à l’ouverture du mercato, mais les annonces peuvent être officialisées avant.

Non, hormis certains cas exceptionnels. Les transferts doivent respecter les fenêtres officielles fixées par la FIFA. Une violation automatique est détectée par le système TMS et rend le transfert nul.

L’enregistrement doit intervenir immédiatement à l’ouverture de la fenêtre. La demande d’homologation du contrat auprès de la LFP doit être adressée dans les 15 jours suivant la signature du contrat.

Oui, les transferts nationaux sont également soumis aux fenêtres de mercato et au système TMS depuis 2020. Les indemnités de formation et contribution de solidarité s’appliquent aussi.

C’est la rupture du contrat de travail entre un joueur et son club actuel pour permettre au joueur de rejoindre un nouveau club. Le transfert confère au nouveau club les droits économiques et sportifs du joueur.

Un transfert devient valide après : (1) accord des trois parties, (2) paiement de l’indemnité, (3) signature du nouveau contrat, et (4) homologation par la LFP. Sans homologation, le contrat est nul.

Le TMS est le système FIFA standardisé et informatisé permettant d’enregistrer les transferts internationaux de joueurs. Tout transfert non-conforme ou non-effectué via le TMS est automatiquement rejeté et considéré comme nul.

Le contrat doit être écrit en 3 exemplaires et inclure : la désignation du poste, les activités, la rémunération avec ses composantes, les primes, les conditions de rupture et l’accord de trois signatures.

C’est une clause du contrat fixant un montant prédéterminé permettant à un autre club d’acheter un joueur sans négociation. Elle garantit au club une somme minimum en cas de départ. En France, elle est interdite par le droit du travail.

Elle permet au club vendeur de racheter son ancien joueur à un prix fixé à l’avance, généralement pendant une période déterminée (2-3 ans). Le prix est souvent supérieur au transfert initial pour compenser la plus-value.

C’est une clause permettant au club prêteur de conserver son joueur en cas de levée. Le club emprunteur ne peut pas forcer l’achat si le club prêteur refuse. Elle diffère de l’option d’achat obligatoire.

Elle donne au club vendeur initial un pourcentage de la plus-value générée lors d’un futur transfert du joueur. Exemple : 20% de la différence entre 5M€ payés et 10M€ revendus.

Clause dans les contrats de prêt où le club emprunteur doit obligatoirement acheter le joueur si certaines conditions sont remplies (nombre de matchs joués, performance, etc.).

C’est un transfert temporaire où le club emprunteur peut décider de lever l’option pour acheter le joueur à un prix convenu. L’option n’est pas obligatoire ; le club peut refuser de l’acheter.

C’est un transfert temporaire où l’achat devient automatique si certaines conditions (facilement réalisables) sont remplies. C’est en réalité un transfert différé sur plusieurs années pour des raisons comptables.

Oui. Un club peut prêter gratuitement un joueur mais les indemnités de formation et de solidarité s’appliquent toujours. Le club prêteur peut aussi prendre en charge le salaire partiellement ou totalement.

C’est un transfert entre trois parties : le joueur et deux clubs affiliés à des fédérations différentes. Un contrat spécifique doit être signé entre les trois parties et enregistré via le TMS FIFA.

C’est un joueur sans contrat dont le précédent a expiré. Il peut signer avec n’importe quel club sans indemnité de transfert. L’UNFP tient une liste officielle des joueurs libres en France.

C’est une compensation versée par le nouveau club aux clubs formateurs du joueur entre ses 12 et 23 ans. Elle varie selon la catégorie du club formateur et le nombre d’années de formation.

Elle égale le coût de formation annuel du nouveau club × nombre d’années de formation avec l’ancien club. Entre 12-15 ans, le coût est plafonné à 10 000€/an. Entre 16-20 ans, il dépend de la catégorie du club (jusqu’à 90 000€/an).

L’indemnité est due jusqu’à 24 mois après le refus du joueur de prolonger son contrat de formation. Après, le club formateur perd tout droit sur ce joueur.

C’est 5% de toute indemnité de transfert versée aux clubs qui ont formé le joueur entre ses 12 et 23 ans. Cet argent récompense l’investissement des clubs amateurs et semi-professionnels.

Elle se répartit proportionnellement aux années passées dans chaque club. Un joueur ayant passé 3 ans au club A et 5 ans au club B entre 12-23 ans recevra 3/8 et 5/8 respectivement.

L’agent négocie les conditions du transfert (montant, salaire, durée) entre le joueur et les clubs. Il doit être titulaire d’une licence FIFA depuis 2023 et respecter un code d’éthique strict.

Les frais recommandés par la FIFA sont : 10% du montant du transfert (agent du club vendeur), 3% du salaire (agent du joueur), 3% du salaire (agent du club acheteur). Les paiements transitent par la Chambre de Compensation FIFA.

Il n’existe pas de salaire fixe. Les agents reçoivent une commission uniquement lors des transferts. Les agents des grandes stars peuvent gagner plusieurs millions sur un transfert important.

Oui, c’est possible. Cependant, depuis 2023, tout intermédiaire rémunéré doit être un agent FIFA licencié. Les représentants familiaux non rémunérés peuvent intervenir.

Oui. Les frais d’agent sont comptabilisés comme dépenses sportives et entrent dans le calcul de la masse salariale limitée à 70-80% des revenus selon les critères de l’UEFA.

Oui. Si le contrat contient une condition suspensive sur l’état de santé, le club acheteur peut se retirer. Exemple : Victor Valdès (2014) a vu son transfert avorté pour inaptitude détectée à la visite médicale.

Le joueur transféré passe la visite médicale avant la signature officielle du contrat avec le nouveau club. C’est la dernière étape avant l’homologation. Le refus de visite constitue une faute grave.

C’est un document délivré par la fédération du club vendeur autorisant le joueur à jouer pour son nouveau club. Il est indispensable pour que le joueur soit enregistré et éligible aux compétitions.

Non. Une fois les conditions du transfert acceptées par les trois parties, il est contractuellement valide. Seuls les tribunaux compétents peuvent annuler un transfert pour des raisons de fraude ou d’éthique.

C’est selon la clause anti-match insérée dans le contrat de prêt. La plupart des prêts interdisent au joueur d’affronter son club d’origine. Cette clause doit être explicitement signée.

C’est une autorisation de travail requise depuis le Brexit pour tous les joueurs étrangers en Angleterre. Elle dépend du classement FIFA du pays d’origine et du nombre de sélections du joueur.

Il n’existe pas de limite en Ligue 1 française, contrairement à d’autres championnats. L’Algérie limite à 5 joueurs, la Serbie à 6 (+ 2 ex-Yougoslaves).

Oui. Tous les joueurs étrangers (européens et non-européens) doivent obtenir un visa International Sportsperson valide. Les délais de traitement peuvent atteindre plusieurs mois.

Non directement, mais le joueur sera suspendu et ne pourra pas jouer. Le club acheteur peut invoquer une faute contractuelle si le joueur a caché une condition médicale ou antidopage.

Les sanctions incluent : avertissement, amende, interdiction d’enregistrer de nouveaux joueurs pour 1-2 mercatos, refus de certificat international, ou suspension du club en compétitions européennes.