Une première journée pleine de promesses

La 1ère journée de la Ligue Europa 2025-2026, programmée les 24 et 25 septembre, lance officiellement une nouvelle édition qui s’annonce palpitante. Avec 36 équipes engagées dans une phase unique, les clubs français ont rendez-vous avec l’histoire.
Le nouveau format entre en scène
La compétition adopte depuis la saison passée un système inédit. Fini les groupes traditionnels. Désormais, chaque équipe dispute huit matches contre huit adversaires différents. Quatre à domicile, quatre à l’extérieur. Un tirage défini selon l’indice UEFA détermine les affiches. Les huit premiers accèdent directement aux huitièmes de finale. Les équipes classées de la 9e à la 24e place s’affronteront en barrages pour décrocher leur ticket. Ce format accentue la pression. Chaque point compte, dès la première journée.
Le programme du mercredi 24 septembre
Neuf rencontres lancent la compétition.
18h45 :
• FC Midtjylland – Sturm Graz
• PAOK Salonique – Maccabi Tel-Aviv
21h00 :
• Nice – AS Rome : L’affiche phare de la soirée oppose les Aiglons aux Romains dans un match qui s’annonce déjà décisif
• Real Betis – Nottingham Forest
• SC Braga – Feyenoord Rotterdam
• Étoile Rouge Belgrade – Celtic Glasgow
• Dinamo Zagreb – Fenerbahçe
• Fribourg – FC Bâle : Derby germano-suisse
• Malmö FF – Ludogorets Razgrad
Le programme du jeudi 25 septembre
La deuxième soirée complète le tableau avec neuf autres chocs.
La seconde soirée complète cette première journée avec neuf autres rencontres :
18h45 :
• Go Ahead Eagles – FCSB
• Lille – Brann Bergen : Les Dogues lillois entament leur campagne européenne face aux Norvégiens
21h00 :
• Aston Villa – Bologne : Les Villans, révélation de la saison passée, reçoivent les Italiens
• Ferencvaros – Viktoria Plzen
• Glasgow Rangers – Racing Genk
• RB Salzbourg – FC Porto : Choc entre deux habités des compétitions européennes
• FC Utrecht – Lyon : L’OL débute sa campagne aux Pays-Bas
• VfB Stuttgart – Celta Vigo
• Young Boys Berne – Panathinaïkos
Focus sur les clubs français
Nice face à l’AS Rome
C’est le choc de cette première journée. Les Aiglons accueillent l’AS Rome, un adversaire de prestige mais redoutable. Le stade sera en ébullition. Nice, tombé en barrages de Ligue des Champions, veut montrer qu’il peut exister au plus haut niveau européen. Franck Haise devra trouver le juste équilibre entre intensité et gestion. Car derrière l’AS Rome, les Niçois devront aussi affronter Porto, Braga, Fenerbahçe ou encore Fribourg. Le calendrier est corsé. Chaque erreur se paiera cash.
Lyon, un déplacement piégeux
L’OL retrouve la Ligue Europa après une saison frustrante. Et pas de cadeau pour le retour : un voyage à Utrecht. Les Néerlandais, solides à domicile, promettent un vrai combat. Ce premier rendez-vous doit donner le ton. Les Rhodaniens savent qu’ils ont un tableau abordable avec le Maccabi Tel-Aviv, Bâle ou les Young Boys. Mais attention : rien ne sera facile dans un format où tous les adversaires comptent. Lyon doit viser haut, et cela passe par un départ solide.
Lille, un départ en douceur
Le LOSC, tête de série grâce à ses performances récentes, a hérité d’un tirage plus clément. Brann Bergen pour commencer, devant le public du stade Pierre-Mauroy, semble idéal pour prendre confiance. Derrière, les Dogues affronteront des clients plus costauds comme l’AS Rome ou le Dinamo Zagreb. Mais leur solidité et leur expérience européenne leur donnent un statut de favoris. Paulo Fonseca et ses joueurs savent qu’ils ont une vraie carte à jouer.
Les enjeux tactiques de cette 1ère journée
Chaque équipe ne dispose que de quatre matches à domicile. Autant dire qu’il faut capitaliser immédiatement. Nice et Lille ont cet avantage pour commencer. Lyon, en revanche, devra gérer un déplacement toujours délicat aux Pays-Bas. L’adaptation au nouveau format sera également déterminante. Les entraîneurs devront jongler entre rotation, intensité et stratégie. Pas question de gâcher un joker dès la première journée.
Une compétition ouverte et imprévisible
Avec 36 clubs engagés, la hiérarchie s’annonce mouvante. Les favoris traditionnels devront prouver leur supériorité. Mais derrière eux, des outsiders comme Braga, Feyenoord ou Fribourg guettent la moindre opportunité. Et ce n’est pas tout : le calendrier resserré, jusqu’au 29 janvier, impose un rythme effréné. Les clubs devront tenir la cadence, entre championnat national et joutes européennes.
En route vers Istanbul
Cette édition aura son apothéose au Beşiktaş Park d’Istanbul, le 20 mai 2026. La finale succède à celle de Bilbao, où Tottenham avait triomphé. Chaque équipe rêve d’y être. Mais avant d’y songer, il faut franchir étape après étape. Et tout commence par cette première journée, où les regards se porteront particulièrement sur les clubs français. Nice, Lyon et Lille savent qu’ils seront attendus. Les premiers indices sur leurs ambitions européennes tomberont dès ces 24 et 25 septembre. Et très vite, l’Europe du foot aura déjà les yeux tournés vers la prochaine grande soirée.
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