Le PSG fait face à une série de blessures préoccupante et l’infirmerie déborde alors que l’automne 2025 avance. Cette accumulation fragilise les plans de Luis Enrique et nourrit les critiques contre sa gestion physique. Les blessés au PSG deviennent un sujet brûlant dans un contexte sportif déjà sous pression.
La situation médicale du club parisien capte toute l’attention depuis plusieurs semaines. Les blessures s’enchaînent, les doutes s’installent et le staff tente de contenir l’incendie. Le PSG vit un nouveau moment délicat, où chaque absence peut modifier l’équilibre collectif. Les blessés au PSG ne sont plus un simple détail mais un véritable enjeu dans la course aux titres.

Un effectif décimé : l’infirmerie affiche complet
L’automne 2025 plonge le PSG dans un scénario déjà connu mais redouté. Le nombre de joueurs touchés crée une pression directe sur les rotations et le rythme des performances. Désiré Doué souffre d’une lésion grade 3 à la cuisse et ne reviendra pas avant janvier 2026, une absence lourde pour un joueur qui venait d’enchaîner en sélection. Ousmane Dembélé lutte encore contre une lésion au mollet gauche et attend la fin novembre pour retrouver la compétition, alors que sa rechute contre le Bayern reste encore dans les mémoires. Achraf Hakimi doit gérer une entorse grave à la cheville gauche et ne vise pas un retour avant mi-décembre, voire janvier selon l’évolution de sa rééducation. Nuno Mendes, revenu d’une entorse du genou gauche, espère reprendre fin novembre mais le staff reste prudent face à son historique médical.
Fabian Ruiz, victime d’une blessure musculaire à la jambe, se rapproche d’un retour annoncé après la trêve et pourrait redevenir disponible très vite. João Neves suit un programme spécifique pour une blessure musculaire et devrait réapparaître en fin novembre. Marquinhos, également touché musculairement, est annoncé tout proche d’un retour mais la prudence reste de mise. Khvicha Kvaratskhelia alterne les séances entre reprise et repos pour une gêne cuisse-mollet, une gestion millimétrée pour éviter le moindre risque. Bradley Barcola travaille sous surveillance à cause d’une gêne musculaire mineure, ce qui pousse le staff à contrôler minutieusement son temps de jeu. Lucas Beraldo soigne une entorse de la cheville et vise un retour en fin de mois. Kang-in Lee a retrouvé ses moyens et enchaîne les séances sans restriction. Senny Mayulu, touché aux adducteurs en août, est désormais totalement rétabli. Et ce n’est pas tout, car les retours différés et les incertitudes créent une forme d’instabilité dans la préparation des matchs.
Liste détaillée des blessés au PSG (novembre 2025)
Un calendrier infernal : première cause d’une avalanche de pépins physiques
Le PSG paie l’enchaînement des rencontres comme rarement dans son histoire récente. La saison précédente a été une course folle, entre Ligue des champions, championnat et Coupe du monde des clubs organisée en été. Les joueurs ont enchaîné plus de 65 matchs et n’ont jamais bénéficié d’une vraie coupure estivale. Cette fatigue cumulée explique la majorité des blessures musculaires observées depuis septembre. Les lésions aux cuisses, aux mollets et aux ischios révèlent un organisme épuisé, encore marqué par les sollicitations de la saison précédente.
Mais attention, le problème ne se limite pas au calendrier. Le staff parisien a tenté d’introduire de nouveaux protocoles de réathlétisation pour éviter les retours précipités, ce qui explique les délais allongés pour certains cadres comme João Neves. Pourtant les rechutes de l’an passé ont laissé des traces et alimentent une certaine nervosité interne. Les joueurs eux-mêmes redoutent l’accumulation d’efforts à l’approche d’une année de Coupe du monde, ce qui crée un climat où chacun écoute davantage ses sensations avant de repousser ses limites.
Luis Enrique sous pression : erreurs perçues et stratégie révisée
L’entraîneur espagnol vit l’une des périodes les plus délicates de son mandat parisien. Sa gestion des blessés au PSG est au cœur des critiques depuis l’épisode Dembélé-Bayern, où le joueur avait été aligné malgré une forme incertaine. Cette décision symbolise les reproches sur des prises de risques jugées inutiles. Luis Enrique est également ciblé pour une rotation parfois trop courte malgré la densité du calendrier.
Pourtant une partie des spécialistes rappelle que la cause principale reste le calendrier imposé par l’UEFA et la FIFA, combiné à la Coupe du monde des clubs. Le coach espagnol a d’ailleurs ajusté sa méthodologie. Il a renforcé les étapes de validation avant tout retour en compétition, imposant un parcours en quatre phases pour limiter les rechutes. Cette prudence nouvelle s’explique par les blessures multiples de l’an dernier, un sujet qui avait déjà secoué le vestiaire. Mais attention, la communication parfois floue de l’entraîneur sur les délais réels n’aide pas à apaiser les réactions médiatiques. Les interrogations persistent et cristallisent les tensions dans un environnement déjà sous pression.
Quelles perspectives pour la fin d’année ? Un retour progressif mais fragile
Le PSG espère retrouver un effectif presque complet d’ici début décembre. Plusieurs joueurs majeurs sont sur le point de reprendre, à commencer par Dembélé, Mendes, Marquinhos, Ruiz et Neves. Cette vague de retours pourrait stabiliser les performances collectives, mais le club doit encore patienter pour Doué et Hakimi, indisponibles jusqu’en janvier 2026.
La gestion des minutes, la fraîcheur mentale et l’assurance d’éviter une rechute seront essentielles dans les semaines à venir. Pourtant l’ambiance reste tendue, car chaque nouvelle absence peut bousculer les plans de Luis Enrique. Et ce n’est pas tout, car le staff craint que le rythme démentiel de la saison ne provoque de nouveaux pépins à un moment clé de la compétition. Le PSG avance donc sur un fil, conscient que sa saison pourrait se jouer autant sur la pelouse que dans la salle de soins. Le prochain défi reposera sur la capacité du club à préserver ses cadres lors des grandes affiches européennes à venir.
Résumé Blessés au PSG : liste complète, retours et tension autour de Luis Enrique
Le PSG traverse une période critique avec un nombre élevé de blessés qui fragilise l’équilibre de l’équipe. Doué, Dembélé, Hakimi, Mendes ou encore Neves manquent à l’appel alors que l’automne 2025 avance. Le calendrier infernal des derniers mois, combiné à la Coupe du monde des clubs, explique une grande partie de cette avalanche de blessures musculaires. Luis Enrique subit les critiques pour certaines décisions, notamment l’alignement de joueurs pas totalement prêts comme Dembélé face au Bayern.
Le staff a revu sa stratégie avec des protocoles de reprise renforcés afin d’éviter les rechutes. Le vestiaire vit une forme de psychose, conscient des risques physiques à l’approche d’une année de Coupe du monde. Plusieurs retours sont attendus d’ici fin novembre et début décembre, ce qui pourrait soulager l’équipe. La situation reste néanmoins fragile et chaque blessure supplémentaire peut bouleverser les plans parisiens. Les prochaines semaines seront déterminantes pour stabiliser le collectif. Le PSG sait que sa saison se jouera autant sur la gestion physique que sur les performances sportives.
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