La reprise des Girondins de Bordeaux connaît un tournant inattendu avec l’arrivée d’Oliver Kahn dans le dossier
Oliver Kahn Crédits : Philippe Ruiz
Le club bordelais, en grande difficulté, pourrait passer sous pavillon allemand si l’offre de l’ex-gardien du Bayern Munich est retenue
La reprise des Girondins de Bordeaux en jeu devant le tribunal
La reprise des Girondins de Bordeaux est désormais une affaire de justice. Le tribunal de commerce de Bordeaux doit trancher entre deux options. D’un côté, le plan de continuation présenté par Gérard Lopez. De l’autre, un projet de reprise mené par Oliver Kahn. L’enjeu est immense pour ce club historique, tombé en National 2. Le verdict attendu autour du 20 juin pourrait redessiner l’avenir du FCGB.
Lopez veut garder la main sur la reprise des Girondins de Bordeaux
Gérard Lopez espère conserver la direction du club. Son plan prévoit une réduction massive de la dette, passant de 94 à 26 millions d’euros. Le remboursement serait échelonné sur dix ans. Trois scénarios sportifs sont anticipés, selon une remontée en Ligue 2 ou en Ligue 1. Lopez mise sur une stratégie de long terme. Il doit convaincre les 400 créanciers répartis en 15 classes. Leur vote déterminera la suite de la reprise des Girondins de Bordeaux.
Kahn débarque et propose une reprise immédiate
Oliver Kahn crée la surprise avec une offre de cession directe. Il propose 15 millions d’euros pour reprendre les Girondins de Bordeaux. Son plan prévoit un paiement immédiat des créanciers selon la hiérarchie légale. Kahn impose six conditions avant validation : garantie de maintien en National 2 par la FFF, autorisation d’utiliser le stade, audit financier, data room, preuve de financement et implication d’investisseurs. Il veut une reprise rapide et radicale, qui marquerait une rupture totale avec la gestion actuelle.
Fortress, le pivot de la reprise des Girondins de Bordeaux
Le fonds américain Fortress détient la clé du dossier. Sa créance de 10,1 millions d’euros en fait un acteur majeur. Lopez propose de lui rembourser 4,5 millions. Kahn, lui, garantit un paiement immédiat. Fortress peut bloquer le plan Lopez, ce qui ouvrirait la voie à une cession forcée. Sa position sera donc déterminante dans l’issue de la reprise des Girondins de Bordeaux. Le choix entre continuité ou renouveau dépend en partie de ce seul créancier.
Des délais serrés avant le passage devant la DNCG
Le calendrier est tendu. Le 13 juin, le tribunal de commerce auditionnera les parties. La décision pourrait tomber autour du 20 juin. Mais la DNCG convoque le club dès le 24 juin. Si aucune solution viable n’est trouvée, des sanctions sont possibles : relégation administrative ou interdiction de recrutement. Le projet retenu devra être solide financièrement et administrativement pour rassurer l’instance. La reprise des Girondins de Bordeaux se joue contre la montre.
Un choix entre stabilité et révolution
Le tribunal doit évaluer les projets selon trois critères : maintien de l’emploi, viabilité à long terme, et intérêt des créanciers. Lopez offre la stabilité. Kahn propose une révolution immédiate. Les juges devront arbitrer entre prudence et audace. La reprise des Girondins de Bordeaux pourrait se faire avec une figure iconique du football européen ou rester entre les mains d’un entrepreneur controversé. Le destin du club bascule sur cette décision cruciale.
Bordeaux retient son souffle avant le verdict
La reprise des Girondins de Bordeaux est plus qu’un simple dossier financier. Elle touche à l’histoire, à l’identité et à l’avenir d’un monument du football français. Les supporters attendent une éclaircie après des années de galère. Le choix du tribunal aura des conséquences sportives et humaines profondes. Dans les coulisses, le match entre Lopez et Kahn bat son plein. Sur le terrain judiciaire, le FCGB joue son avenir immédiat.
L’avenir sportif viendra après la reprise des Girondins de Bordeaux, si le club survit à ce dernier combat
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