La course au Ballon d’Or 2025 est plus ouverte que jamais. Entre domination collective et exploits individuels, le suspense est total.
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La 69e édition du Ballon d’Or cristallise toutes les attentes. À mesure que la cérémonie approche, les débats s’intensifient. Les performances des stars mondiales sont scrutées à la loupe. Qui succédera à Rodri, lauréat en 2024 ? Le PSG, fort de son quadruplé, semble tenir la corde. Mais plusieurs challengers espèrent déjouer les pronostics. Cette édition pourrait bien marquer un tournant.
Une cérémonie à la hauteur de l’enjeu
Le Théâtre du Châtelet s’apprête à accueillir les plus grandes figures du football. Le 22 septembre 2025, Paris redeviendra le centre du monde sportif. Cette année, le calendrier a été avancé. L’objectif est de coller davantage à la saison disputée. Ce changement a été salué par les observateurs. Le lien entre performance et récompense en sort renforcé.
Autre nouveauté : l’égalité femmes-hommes franchit un cap. Trois nouveaux trophées féminins font leur apparition. Le Kopa, le Yachine et le Gerd Müller sont désormais déclinés pour les femmes. Cette avancée majeure donne un écho particulier à cette édition. Le partenariat entre l’UEFA et le Groupe Amaury, renouvelé, garantit un événement de très haut niveau.
Une liste de nommés aussi dense qu’inattendue
Le 7 août 2025, la liste des 30 nommés a surpris. Si certains grands noms sont présents, d’autres figures émergent. Aucun ancien lauréat ne figure parmi les prétendants. Ni Messi, ni Ronaldo, ni même Luka Modric. Une page se tourne. Des jeunes talents comme Lamine Yamal ou Désiré Doué côtoient des valeurs sûres comme Salah ou Lewandowski.
Mais c’est surtout le PSG qui attire l’attention. Neuf joueurs du club parisien figurent dans la liste. Un record historique. Cela reflète une saison exceptionnelle, conclue par un quadruplé inégalé. Ligue des Champions, Ligue 1, Coupe de France, Trophée des Champions : Paris a tout raflé. Cette domination pose les bases d’un Ballon d’Or très parisien.
Des critères revisités pour plus de justesse
Le système de vote a lui aussi été affiné. Les journalistes, au nombre de 100, représentant les 100 premiers pays du classement FIFA, établiront leur top 10. Les points attribués iront de 15 pour le premier à 1 pour le dixième. Mais plus encore que le barème, c’est la philosophie d’évaluation qui évolue.
Désormais, l’influence collective du joueur est davantage prise en compte. Au-delà des chiffres, c’est la capacité à sublimer son équipe qui devient décisive. Classe, fair-play et régularité entrent en ligne de compte. Ce glissement favorise les joueurs clés dans les grands moments. Ceux qui transcendent les rencontres au lieu de seulement les empiler.
Ousmane Dembélé : un favori crédible et incontesté
Le nom qui revient le plus souvent est celui d’Ousmane Dembélé. L’ailier du PSG sort d’une saison hors normes. En 53 matchs, il a inscrit 35 buts et délivré 16 passes décisives. Mais au-delà des statistiques, son impact est immense. Décisif en finale de Ligue des Champions, il a été le moteur offensif du quadruplé parisien.
Sa cote est parlante : 1.17 chez les bookmakers. Sa régularité, sa créativité, son influence dans les grands rendez-vous font de lui le candidat numéro un. Dembélé pourrait devenir le premier Ballon d’Or formé à Rennes, et l’un des rares à être sacré sans avoir joué pour le Barça ou le Real.
Lamine Yamal : le génie précoce en embuscade
À 18 ans seulement, Lamine Yamal incarne l’avenir. Mais il est déjà dans le présent. Avec 18 buts et 25 passes décisives en 55 matchs, il a porté le FC Barcelone vers un triplé national. Championnat, Coupe du Roi, Supercoupe : le Barça lui doit beaucoup.
Lauréat du Trophée Kopa 2024, il pourrait réaliser un doublé inédit. Sa maturité, sa vision du jeu, son intelligence tactique impressionnent. Sa jeunesse peut jouer pour lui. Si le jury veut marquer un changement d’époque, Yamal a toutes les cartes en main.
Les outsiders qui bousculent la hiérarchie
Derrière les deux favoris, la concurrence est féroce. Mohamed Salah a encore brillé à Liverpool. Ses 34 buts et 18 passes décisives parlent pour lui. Il a aussi été élu meilleur joueur de Premier League. Mais l’absence de titre européen pourrait peser lourd.
Vitinha, souvent discret, s’impose comme le maestro du PSG. TNT Sports le considère comme le cœur battant de l’équipe. Son rôle de métronome et sa réussite avec le Portugal lui offrent une place méritée dans la discussion.
Raphinha, avec 34 buts et 25 passes décisives, a porté le Barça dans l’ombre de Yamal. Il pourrait profiter d’un vote éclaté. Kylian Mbappé, malgré une saison mitigée au Real, reste un nom incontournable. Mais son bilan collectif risque de l’handicaper.
Une édition sans légendes mais pleine de symboles
L’absence de Messi et Ronaldo symbolise le passage de témoin. Pour la première fois depuis deux décennies, aucun des deux géants ne figure dans la liste. Le football mondial tourne la page. Cette édition consacre une nouvelle génération. Plus jeune, plus diversifiée, plus imprévisible.
Elle célèbre aussi le collectif. Le PSG, dominateur, pourrait rafler plusieurs distinctions. Gianluigi Donnarumma est candidat au Trophée Yachine. Désiré Doué et João Neves sont nommés pour le Kopa. Luis Enrique est cité pour le Trophée Cruyff. Paris pourrait vivre une soirée historique.
L’empreinte de la saison 2024-2025
La saison écoulée pèse lourd dans les votes. Le PSG a marqué les esprits en écrasant l’Inter Milan 5-0 en finale de Ligue des Champions. Cette performance est sans doute la plus marquante de l’année. Le titre continental est souvent déterminant dans le choix du Ballon d’Or.
À l’inverse, le Real Madrid a déçu. Malgré Mbappé, le club merengue n’a remporté que des titres mineurs. Éliminé en quart de finale de Ligue des Champions, battu en Liga par Barcelone, le géant espagnol est resté dans l’ombre. Cela pourrait coûter cher à ses représentants.
La lutte pour le Ballon d’Or 2025 ne manque ni de suspense, ni de talents. Le duel entre Dembélé et Yamal enflamme les débats. Mais l’impact collectif du PSG, l’émergence de nouveaux visages et la fin d’une ère laissent entrevoir un tournant dans l’histoire du football. Une nouvelle ère s’ouvre, et elle pourrait bien être marquée par un nom inattendu.
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