Prochains matchs de l’équipe de France : Les Bleus reviennent sous le feu des projecteurs. Deux rendez-vous déterminants attendent l’équipe de France en octobre, avec un objectif clair : continuer leur marche vers la Coupe du monde 2026. Et ce n’est pas tout, la qualification pourrait être actée dès cette trêve.

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La dynamique est bonne, le calendrier serré, et Didier Deschamps a composé un groupe remodelé, mêlant cadres, revenants et nouvelles têtes. Focus sur les prochains matchs de l’équipe de France, leur contexte et les enjeux brûlants de cette fenêtre internationale.
Les enjeux d’une trêve cruciale
Les Bleus sont bien partis. Avec deux victoires en septembre, face à l’Ukraine et l’Islande, la France est en tête du groupe D. Les six points obtenus offrent un matelas confortable avant d’affronter l’Azerbaïdjan et l’Islande. Mais attention, l’équilibre reste fragile. Une victoire à Paris puis un succès à Reykjavik pourraient sceller la qualification dès le 13 octobre. Les calculs sont simples : deux victoires et un nul entre l’Islande et l’Ukraine, et la route vers le Mondial serait déjà tracée.
Prochains matchs de l’équipe de France : France – Azerbaïdjan : premier rendez-vous parisien
Le Parc des Princes se prépare à vibrer le 10 octobre. Les Bleus y accueillent l’Azerbaïdjan, lanterne rouge du groupe. Sur le papier, l’affiche semble déséquilibrée. Mais gare aux excès de confiance, car le football réserve toujours des surprises. Un succès convaincant est attendu par les supporters. Et au-delà du résultat, c’est aussi l’occasion pour Deschamps de tester certaines associations offensives.
Prochains matchs de l’équipe de France : Islande – France : un déplacement piégeux
Trois jours plus tard, cap au nord. Les Bleus iront défier l’Islande à Reykjavik. Le contexte sera bien différent, avec une atmosphère glaciale et un public acquis à sa cause. Le match aller a déjà montré que les Islandais pouvaient mettre les Français en difficulté. Cette rencontre du 13 octobre pourrait être celle de la délivrance, mais aussi un véritable test de caractère.
Une liste bousculée par les blessures
Didier Deschamps a dévoilé sa liste le 2 octobre. Entre retours attendus et absences de poids, le groupe affiche un visage inédit. Chez les gardiens, Maignan garde son statut de numéro un, épaulé par Chevalier et Samba. La défense repose sur les frères Hernandez, Saliba et Koundé, avec l’assurance d’Upamecano dans l’axe. Au milieu, le retour de Camavinga redonne de la créativité, tandis que Rabiot et Thuram apporteront de l’impact. Devant, la grande nouveauté s’appelle Jean-Philippe Mateta. L’attaquant de Crystal Palace est convoqué pour la première fois à 28 ans, porté par sa réussite en Premier League.
Mateta, symbole d’une nouvelle opportunité
Mateta est la belle histoire de cette liste. Longtemps dans l’ombre, il a su s’imposer en Angleterre. Son profil de pivot complet pourrait combler certaines lacunes de l’attaque tricolore. Son arrivée illustre aussi la volonté de Deschamps de diversifier ses armes offensives. Entre vitesse, percussion et jeu dos au but, l’attaquant incarne une carte supplémentaire dans le plan de jeu.
Les retours qui changent tout
Ils étaient attendus, ils sont là. Eduardo Camavinga revient après des mois compliqués, prêt à régner de nouveau au milieu. Christopher Nkunku, désormais au Milan AC, retrouve les Bleus après une longue absence. Kingsley Coman, installé en Arabie saoudite, reste une option précieuse pour dynamiter les ailes. Enfin, William Saliba renforce une défense qui manquait d’automatismes en septembre. Ces retours apportent une densité bienvenue, surtout dans une période où les absents sont nombreux.
Des absences qui pèsent
Car la liste est aussi marquée par des manques. Dembélé, Doué, Marcus Thuram et Cherki sont sur le flanc. Autant d’armes offensives indisponibles. Sans oublier Aurélien Tchouaméni, suspendu après son carton rouge face à l’Islande. Ces absences obligent Deschamps à revoir ses plans, mais offrent aussi une fenêtre à d’autres profils. Une contrainte, certes, mais aussi une chance pour les nouveaux.
Un calendrier décisif
Après les victoires de septembre, les Bleus avancent avec confiance. Mais chaque match compte. Le programme est dense : Azerbaïdjan à Paris, Islande à Reykjavik, puis Ukraine en novembre. Une victoire contre les Islandais pourrait déjà valider le billet pour le Mondial. Sinon, les dernières rencontres de novembre décideront du destin des Français. Une chose est sûre : la France a son avenir entre les mains.
Les scénarios de qualification
Avec 99% de chances de se qualifier, la France aborde cette trêve en favorite. Mais l’objectif est clair : décrocher la première place et éviter les barrages. Pour cela, 16 points suffiraient, mais 13 ou 14 devraient être assez. Les Bleus veulent boucler l’affaire rapidement, sans attendre la dernière journée.

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Un septembre contrasté mais prometteur
Les résultats sont là, mais le contenu divise. Face à l’Ukraine, les Bleus ont affiché de la maîtrise, avec Olise et Mbappé buteurs. Contre l’Islande, la victoire fut plus poussive, obtenue dans la douleur. L’expulsion de Tchouaméni a compliqué les choses, mais l’équipe a trouvé les ressources pour s’imposer. Ce mélange d’autorité et de résistance annonce une trêve pleine de rebondissements.
Le futur des trêves internationales
Cette séquence d’octobre pourrait bien être la dernière de ce format. Dès 2026, la FIFA fusionnera septembre et octobre en une seule fenêtre de trois semaines. Plus de matchs, mais moins d’interruptions. Un changement qui bouleversera les habitudes, mais donnera plus de continuité aux sélections.
Cap sur Clairefontaine
Le 6 octobre, les 23 convoqués rejoindront Clairefontaine. Le château retrouvera son ambiance de grandes échéances, entre séances tactiques et vie de groupe. L’objectif est clair : gagner les deux prochains matchs de l’équipe de France, verrouiller la première place et sécuriser un billet direct pour le Mondial aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Une trêve où tout peut basculer, entre confirmation des leaders et émergence de nouvelles têtes.
Et après ?
L’automne des Bleus s’annonce palpitant, entre qualification à portée de main et nouveaux visages à découvrir. Mais déjà, une autre question se dessine : à quoi ressemblera la préparation de l’équipe de France une fois son ticket pour 2026 validé ?
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