Le Real Madrid a remporté le Clasico face au FC Barcelone (2-1) ce dimanche 26 octobre 2025 au Santiago Bernabéu. Une victoire maîtrisée qui permet aux Merengue de consolider leur première place en Liga et de creuser un écart de cinq points sur leur rival catalan. Ce résumé du Clasico Real Madrid – FC Barcelone revient sur un duel haletant, riche en rebondissements, et symbolique de la domination madrilène actuelle.
Le Santiago Bernabéu était en ébullition. 78 107 spectateurs ont assisté à un choc où passion, intensité et tension ont rythmé 90 minutes d’un football incandescent. Arbitrée par César Soto Grado, cette rencontre, la dernière de sa carrière dans un Clasico, a tenu toutes ses promesses.

Une première période au parfum d’électricité
Dès la deuxième minute, l’arbitre a offert un penalty au Real Madrid pour une faute supposée de Lamine Yamal sur Vinicius Junior. La VAR, déjà au centre des débats, est intervenue pour annuler la décision. Mais le ton était donné. Les débats s’annonçaient brûlants. Dix minutes plus tard, Kylian Mbappé pensait ouvrir le score sur une sublime demi-volée des 25 mètres. Hors-jeu. Le stade retenait son souffle. Ce n’était que partie remise.
À la 22ᵉ minute, Mbappé, parfaitement servi par Jude Bellingham, a trompé Wojciech Szczesny d’un plat du pied chirurgical (1-0). Le Real Madrid prenait logiquement les devants. Mais Barcelone, bien que dominé, répliquait par Fermin López. Une erreur de relance d’Arda Güler et une frappe imparable à la 38ᵉ minute remettaient les deux équipes à égalité (1-1).
L’intensité montait encore d’un cran. À la 43ᵉ, Bellingham redonnait l’avantage aux siens sur une action collective splendide. Centre de Vinicius, déviation de Militão, conclusion tout en sang-froid de l’Anglais (2-1). Le Bernabéu explosait.
Szczesny héroïque, mais un Real dominateur
De retour des vestiaires, le Real Madrid aurait pu tuer le match. Main d’Eric García, penalty accordé après consultation de la VAR. Mbappé s’avance… mais Szczesny s’interpose. L’arrêt du match. Le Polonais, avec 21 arrêts sur penalty en carrière, confirmait sa réputation. Pourtant, ce coup d’éclat ne suffisait pas à renverser le cours du match.
Le Real Madrid dominait les débats, multipliant les transitions rapides. Vinicius et Camavinga se montraient omniprésents dans la récupération. Arda Güler, malgré son erreur, illuminait le jeu de sa technique. Barcelone, privé de Raphinha et Lewandowski, manquait cruellement de solutions offensives.
En fin de rencontre, la tension éclata. Pedri, averti une première fois, écopa d’un second jaune à la 90ᵉ+10 pour une faute grossière sur Tchouaméni. Une échauffourée s’ensuivit entre les deux bancs, symbolisant la frustration catalane.
Bellingham, Mbappé et Huijsen : le trio royal
S’il fallait retenir un homme, ce serait Jude Bellingham. Passeur, buteur, leader. L’Anglais a livré une prestation magistrale, notée entre 8 et 9/10 par la presse espagnole. Véritable métronome du milieu madrilène, il a su dicter le tempo du match.
Kylian Mbappé, lui, a confirmé son rôle de tueur des grands rendez-vous. Seizième but de la saison toutes compétitions confondues, participation active dans le jeu, mouvements constants entre les lignes. Malgré un penalty manqué, le Français a été la menace permanente.
Derrière, Dean Huijsen a bluffé tout le monde. Pour son premier Clasico, le jeune défenseur néerlandais a affiché une sérénité impressionnante. Calme, lucide, précis dans la relance, il a neutralisé Ferran Torres et Rashford. Militão, à ses côtés, a complété une charnière d’acier.
Thibaut Courtois, de retour à son meilleur niveau, a réalisé quelques interventions décisives. Pas spectaculaires, mais rassurantes. Côté Barcelone, seul Szczesny a surnagé. Lamine Yamal, annoncé comme le danger numéro un, a déçu. Transparent, souvent sifflé, il a semblé affecté par les provocations d’avant-match.

Xabi Alonso, l’empreinte du maître
Arrivé sur le banc du Real Madrid en juin 2025, Xabi Alonso a déjà transformé son équipe. Son Real respire la confiance, la cohérence et la maîtrise. L’ancien stratège a insufflé une mentalité de fer et un sens collectif impressionnant. Ce succès face au FC Barcelone est le symbole de sa patte : pressing coordonné, verticalité, exploitation maximale des talents.
Ce triomphe a aussi une saveur particulière. Le Real restait sur quatre défaites de suite face au Barça. Ce soir, l’ordre est rétabli. Alonso a vaincu ses vieux démons et replacé le Real au sommet du football espagnol. Les statistiques confirment cette domination : 23 tirs contre 15, 4 grandes occasions à 2, et surtout 3,60 xG contre 1,03 pour les Catalans.
Le FC Barcelone sans Flick, sans repères
Suspendu, Hansi Flick a laissé son adjoint Marcus Sorg sur le banc. L’Allemand a reconnu après la rencontre que son équipe avait “commis plus d’erreurs qu’à l’accoutumée”. Le Barça, en quête d’identité, a souffert d’un manque criant d’automatismes. De Jong et Pedri ont tenté de dynamiser le milieu, mais les pertes de balle et les imprécisions techniques ont pesé lourd.
Sans ses cadres, le FC Barcelone a semblé désemparé. L’absence de Lewandowski a privé les Blaugrana d’un point d’ancrage offensif. Rashford, repositionné en faux neuf, n’a pas existé. Les jeunes Cubarsí et Balde, courageux, ont subi la pression constante du duo Mbappé-Vinicius.

Une victoire clé dans la course au titre
Avec cette neuvième victoire en dix journées, le Real Madrid s’envole au classement. 27 points, cinq d’avance sur Barcelone. Le message est clair : les Merengue dominent la Liga. Leur prochain rendez-vous, face à Valence, sera l’occasion de confirmer cette dynamique.
Pour le FC Barcelone, l’urgence est de réagir. Les Catalans devront se remobiliser avant leur déplacement à Séville. L’écart n’est pas encore insurmontable, mais la spirale négative pourrait s’installer si rien ne change.
Ce Clasico 2025-2026 restera comme un tournant. Le Real Madrid a imposé sa loi. Le FC Barcelone, lui, a perdu bien plus qu’un match : un peu de son aura, beaucoup de confiance. Et ce n’est pas tout : la Liga s’annonce plus que jamais blanche cette saison.
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