les plus beaux buts du monde : Le football, sport universel par excellence, nous offre depuis des décennies des moments de grâce absolue. Des gestes techniques époustouflants, des trajectoires impossibles, des inspirations géniales qui transcendent le jeu. Voici le palmarès des dix réalisations les plus spectaculaires qui ont marqué l’histoire du ballon rond.

Les plus beaux buts du monde Diego Maradona Crédits : Picturedesk
Table des matières
- Les plus beaux buts du monde : le top 10 qui a marqué l’histoire du football
- Résumé Les plus beaux buts du monde
- FAQ des plus beaux buts
Le « but du siècle » de Diego Maradona
L’histoire prend alors un tournant décisif ce 22 juin 1986, lors du quart de finale du Mondial mexicain opposant l’Argentine à l’Angleterre. Diego Maradona récupère le ballon dans son propre camp et entame une chevauchée fantastique de 62 mètres. Le numéro 10 argentin dribble six joueurs anglais avec une aisance déconcertante, alternant crochets intérieurs et extérieurs du pied gauche.
Cette action dure 10,8 secondes et comporte 12 contacts de balle. Le but conclut une séquence où Maradona fait voler en éclats toute la défense adverse avant de tromper le gardien Peter Shilton. Quatre minutes plus tôt, l’Argentin avait marqué son controversé but de « la main de Dieu », mais c’est bien cette seconde réalisation qui demeure gravée comme le plus grand but de tous les temps.
La bicyclette spatiale de Cristiano Ronaldo fait partie des plus beaux buts du monde
C’est dans ce contexte que le 3 avril 2018, Cristiano Ronaldo inscrit l’un des buts les plus extraordinaires de sa carrière. À Turin, lors du quart de finale aller de Ligue des Champions face à la Juventus, le Portugais réalise une bicyclette d’une amplitude folle à hauteur du point de penalty.
Sur un centre de Dani Carvajal depuis la droite, CR7 s’élève à plus de deux mètres du sol et frappe le ballon en suspension totale. La balle fuse dans la lucarne de Gianluigi Buffon, médusé comme l’ensemble du stade. L’exploit technique est si parfait que le public turinois, pourtant adverse, se lève pour applaudir longuement la star madrilène. Ce geste vaudra à Ronaldo le prix UEFA du plus beau but de la saison 2017-2018.
La volée légendaire de Zinedine Zidane
Les moments extraordinaires ont besoin de leur cadre parfait. Le 15 mai 2002 au stade Hampden Park de Glasgow, le Real Madrid affronte le Bayer Leverkusen en finale de la Ligue des Champions. À la 45e minute, Roberto Carlos envoie un centre en cloche depuis le côté gauche. Zinedine Zidane ajuste son corps en parfaite harmonie, les yeux rivés sur le ballon qui redescend.
Le Français frappe alors de sa jambe gauche, pourtant son mauvais pied, une volée sublime qui file en pleine lucarne. Le gardien allemand Hans-Jörg Butt ne peut que regarder le ballon terminer sa course dans ses filets. Cette frappe magistrale offre au Real son neuvième titre européen et propulse définitivement Zidane au rang des légendes.
Le raid solitaire de Lionel Messi
L’histoire prend alors un tournant inattendu le 18 avril 2007. Lors de la demi-finale de la Coupe du Roi entre le FC Barcelone et Getafe au Camp Nou, le jeune Lionel Messi, alors âgé de 19 ans, hérite du ballon dans son propre camp sur le côté droit. Il élimine un premier adversaire d’un crochet extérieur du pied gauche, puis réalise un petit pont sur un deuxième. L’Argentin accélère ensuite et transperce le rideau défensif avec deux nouveaux crochets courts avant de se présenter face au gardien Luis García. Messi feinte d’ouvrir son pied gauche puis élimine finalement le portier avant de pousser le ballon du pied droit au fond des filets. Cette action de 60 mètres, durant 12 secondes avec 13 touches de balle et cinq adversaires dribblés, rappelle immédiatement le but légendaire de Maradona en 1986.
Le coup du scorpion d’Olivier Giroud
C’est alors que survient un moment de pure folie. Le 1er janvier 2017, lors du match de Premier League opposant Arsenal à Crystal Palace, Olivier Giroud réalise l’impensable. À la 17e minute, Alexis Sanchez effectue un centre en cloche depuis l’extérieur de la surface sur la gauche. Le Français, dos au but et le ballon arrivant derrière lui à hauteur d’épaules, projette ses deux pieds en arrière dans un mouvement de scorpion. Son talon droit vient percuter le ballon qui touche la barre transversale avant de rentrer dans les filets de Wayne Hennessey. Arsène Wenger, l’entraîneur d’Arsenal, déclarera après la rencontre que c’est l’un des plus beaux buts qu’il ait jamais vus en 30 ans de carrière. Ce geste exceptionnel vaudra à Giroud le Prix Puskás 2017 du plus beau but de l’année.
Le coup franc impossible de Roberto Carlos
Les grands joueurs sont toujours là lors des grands rendez-vous. Le 3 juin 1997 au stade de Gerland à Lyon, lors du Tournoi de France organisé un an avant le Mondial 98, le Brésil affronte les Bleus. À la 22e minute, Romário obtient une faute à 35 mètres du but français. Roberto Carlos se charge du coup franc et pose méticuleusement le ballon. Après une course d’élan interminable, le latéral gauche brésilien frappe de l’extérieur du pied gauche avec une puissance surhumaine. La trajectoire défie toutes les lois de la physique : le ballon contourne le mur sur la droite puis reprend brusquement une courbe vers la gauche avant de finir dans les filets, laissant Fabien Barthez totalement impuissant. Ce missile à effet Magnus est entré dans la légende et a même suscité l’intérêt de scientifiques cherchant à expliquer cette trajectoire inimaginable.
La bicyclette victorieuse de Rivaldo
C’est le 18 juin 2001 au Camp Nou. Le FC Barcelone reçoit Valence lors de la dernière journée de Liga avec l’obligation impérative de l’emporter pour arracher une place qualificative en Ligue des Champions. À la 88e minute, le score est de 2-2 et la tension est à son comble. Frank de Boer envoie alors une passe en cloche depuis les 30 mètres. Rivaldo contrôle le ballon de la poitrine dos au but à l’entrée de la surface, entouré de défenseurs. Sans que le ballon ne touche le sol, le Brésilien enchaîne immédiatement par une bicyclette verticale d’une pureté absolue qui trompe Santiago Cañizares. Le Camp Nou explose de joie et Rivaldo arrache sa tunique en sautant par-dessus le panneau publicitaire. Ce triplé providentiel, dont cette bicyclette constitue le chef-d’œuvre final, qualifie le Barça pour la C1 et inscrit Rivaldo au panthéon des légendes catalanes.
La volée surhumaine de Zlatan Ibrahimovic
Le 14 novembre 2012 restera gravé dans les mémoires. Lors du match amical d’inauguration de la Friends Arena à Solna, la Suède reçoit l’Angleterre. Alors que les Three Lions menaient 2-1 à la pause, Zlatan Ibrahimovic prend le match à son compte en seconde période. À la 90e minute, après avoir déjà inscrit un triplé, le Suédois profite d’une sortie hasardeuse de Joe Hart hors de sa surface. Depuis plus de 35 mètres et le dos tourné au but, Zlatan tente l’improbable : un ciseau retourné en dehors de la surface. Le ballon décrit une parabole parfaite et termine sa course au fond des filets vides sous les yeux médusés des défenseurs anglais. Ce quatrième but conclut un récital magistral et offre à la Suède une victoire mémorable 4-2.
Le contrôle magique de Dennis Bergkamp
En 2002, lors du match de Premier League opposant Arsenal à Newcastle, Dennis Bergkamp inscrit un but d’anthologie. Sur une longue passe aérienne de Robert Pirès depuis le milieu de terrain, l’attaquant néerlandais reçoit le ballon dos au but sur le côté droit de la surface. Son contrôle du pied gauche est magistral : d’un geste, il fait passer le ballon par-dessus le défenseur Nikos Dabizas tout en se retournant dans le sens inverse. Bergkamp se retrouve alors face au but et, sans temps mort, ajuste une frappe du pied droit qui trompe Shay Given dans le petit filet. Cette séquence, où technique pure et intelligence de jeu se mêlent avec grâce, est considérée comme l’un des plus beaux buts de l’histoire de la Premier League.
La rabona spectaculaire d’Erik Lamela
C’est dans ce contexte explosif du derby du nord de Londres que se produit l’exploit. Le 14 mars 2021, Tottenham affronte Arsenal dans un match crucial. À la 33e minute, Erik Lamela reçoit le ballon à l’entrée de la surface adverse. L’Argentin réalise alors une rabona d’une audace folle : croisant sa jambe droite derrière sa jambe gauche, il frappe le ballon qui passe entre les jambes d’un défenseur avant de se loger dans le coin inférieur du but. Ce geste technique rarissime, exécuté en plein match et non à l’entraînement, sidère joueurs et spectateurs. La célébration enflammée de Sergio Reguilón traduit l’incroyable surprise provoquée par cette réalisation. Erik Lamela remportera le Prix Puskás 2021 pour ce bijou, devenant ainsi le deuxième joueur de Tottenham consécutif à recevoir cette distinction.
Une constellation de chefs-d’œuvre
Au-delà de ce top 10, d’autres réalisations méritent d’être mentionnées. La volée en angle fermé de Marco Van Basten en finale de l’Euro 1988, depuis une position impossible sur le côté droit, qui trompe le gardien soviétique Rinat Dasaev. Le but collectif du Brésil en finale du Mondial 1970, conclu par une frappe surpuissante de Carlos Alberto après une passe aveugle de Pelé. Le contrôle poitrine-volée de James Rodríguez contre l’Uruguay au Mondial 2014, élu plus beau but du tournoi avec 75% des votes. Le sprint dévastateur de Gareth Bale en finale de la Copa del Rey 2014, où le Gallois déborde Marc Bartra en passant par l’extérieur du terrain avant de marquer. Ou encore les coups francs légendaires de Juninho, considéré comme le meilleur tireur de l’histoire avec 77 réalisations sur phases arrêtées.
Ces moments de grâce incarnent l’essence même du football. Ils prouvent que derrière la tactique et la préparation physique, il reste toujours une place pour le génie individuel, cette étincelle qui transcende le jeu et fait basculer un match dans l’éternité. Chacun de ces buts raconte une histoire unique, un instant où un joueur a repoussé les limites du possible pour offrir au monde un morceau d’art footballistique pur.
Résumé : les plus beaux buts du monde
Le football offre à travers son histoire des moments d’exception qui défient l’imagination. Du slalom légendaire de Maradona en 1986 aux bicyclettes aériennes de Cristiano Ronaldo et Zlatan Ibrahimovic, en passant par la volée cosmique de Zidane en finale de Ligue des Champions 2002 et le coup du scorpion improbable d’Olivier Giroud, chaque époque a connu ses chefs-d’œuvre. Messi reproduit l’exploit de Maradona en 2007 face à Getafe, Roberto Carlos défie les lois de la physique avec son coup franc de 1997, Rivaldo sauve le Barça d’une bicyclette à la dernière minute en 2001, Dennis Bergkamp sublime le contrôle orienté en 2002, et Erik Lamela inscrit une rabona d’anthologie lors du derby londonien de 2021.
Ces réalisations, qui mêlent technique exceptionnelle, audace créative et contexte historique, constituent le patrimoine émotionnel d’un sport universel. Elles rappellent que derrière les systèmes tactiques et la préparation physique, le génie individuel conserve sa place pour transformer un match en œuvre d’art. Avec des mentions spéciales pour Van Basten (1988), Carlos Alberto (1970), James Rodríguez (2014), Bale (2014) et les 77 coups francs de Juninho, cette constellation de buts légendaires incarne la magie pure du ballon rond qui continue de fasciner des milliards de passionnés à travers le monde.
FAQ SEO : Les plus beaux buts du monde
Le « but du siècle » de Diego Maradona contre l’Angleterre en 1986 domine le classement. L’Argentin a parcouru 62 mètres en 10,8 secondes, dribblant six joueurs anglais avant de tromper Peter Shilton. Cette chevauchée légendaire combine puissance athlétique, technique parfaite et génie créatif dans un contexte de Coupe du monde inoubliable.
La bicyclette de Cristiano Ronaldo en 2018 à Turin face à la Juventus reste exceptionnelle. Le Portugais s’élève à deux mètres du sol au point de penalty pour frapper en suspension totale. Le public turinois adverse se lève pour applaudir. Cette réalisation lui valut le prix UEFA du plus beau but 2017-2018.
Juninho Pernambucano détient le record absolu avec 77 coups francs inscrits, dont 44 à Lyon. Le Brésilien est le meilleur tireur de l’histoire grâce à sa technique unique combinant puissance et précision. Ses réalisations à 40 mètres illustrent sa capacité remarquable depuis n’importe quelle distance.
La volée de Zinedine Zidane en finale de Ligue des Champions 2002 à Glasgow reste iconique. Le Français frappe de son mauvais pied gauche en pleine lucarne sur centre de Roberto Carlos. Ce geste technique parfait en finale européenne offre au Real Madrid son neuvième titre continental majeur.
Le but de Lionel Messi face à Getafe le 18 avril 2007 reproduit quasi exactement celui de Maradona en 1986. À 19 ans, Messi parcourt 60 mètres en 12 secondes avec 13 touches, dribblant cinq adversaires. Cette similitude impressionnante impose définitivement Messi comme l’héritier de Maradona.
Olivier Giroud déclare que ce geste ne se reverra jamais. Son coup du scorpion du 1er janvier 2017 contre Crystal Palace nécessite un centre parfait, timing millimétré, souplesse exceptionnelle et audace totale. La perfection atteinte relève de la magie instantanée plutôt que de la reproductibilité systématique garantie.
Le but de Rivaldo contre Valence le 18 juin 2001 possède une dimension dramatique exceptionnelle. Barcelone doit remporter ce match pour se qualifier en Ligue des Champions. À la 88e minute (2-2), Rivaldo enchaîne poitrine-bicyclette verticale parfaite. Ce triplé providentiel sauve la saison du Barça.
Le coup franc de Roberto Carlos contre la France le 3 juin 1997 reste un mystère scientifique. Tiré depuis 35 mètres, le ballon contourne le mur avant de reprendre brusquement grâce à l’effet Magnus. Cette trajectoire impossible fascina les physiciens cherchant l’explication mathématique de cette courbe surhumaine.
Une rabona croise la jambe de frappe derrière la jambe d’appui, créant un geste acrobatique spectaculaire. La rabona d’Erik Lamela contre Arsenal le 14 mars 2021 est exceptionnelle : réalisée en match haute pression, elle passe entre les jambes d’un défenseur. Ce geste rarissime lui valut le Prix Puskás 2021.
La volée de Marco Van Basten en finale contre l’URSS demeure mythique : elle défie les règles du possible. Depuis le côté droit à l’extérieur surface, il reprend en volée pour lucarne opposée. L’angle si fermé que Rinat Dasaev qualifiait ce but de coup de chance pur.
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