Le football est un sport codifié par des règles précises qui garantissent l’équité et la sécurité. Au cœur de ce système se trouvent les arbitres, des figures essentielles qui appliquent les Lois du Jeu avec rigueur et impartialité.
Cette FAQ offre une clarté totale sur le rôle, les compétences et les prérogatives de l’arbitre moderne. De la formation initiale aux innovations technologiques comme la VAR, en passant par les subtilités du hors-jeu et les différentes catégories de fautes, ce guide couvre les aspects fondamentaux de l’arbitrage au football. Vous découvrirez également les évolutions majeures de 2025-2026 qui marquent l’engagement du football vers plus de transparence et de respect sur le terrain.
Table des Matières
- Généralités sur l’Arbitrage
- Formation et Certification
- L’Arbitre et ses Assistants
- Les Fautes et Infractions
- Les Cartons et Sanctions Disciplinaires
- Le Hors-Jeu
- Les Pénalités et Coups Francs
- La VAR et l’Assistance Vidéo
- Les Remises en Jeu
- Conduites et Comportements

Arbitre central Crédits : HAPPY’@rt
FAQ Complète : L’Arbitrage au Football : Généralités sur l’Arbitrage
L’arbitre est l’autorité suprême sur le terrain. Il doit assurer la bonne application des Lois du Jeu, protéger la sécurité des joueurs, identifier et sanctionner les fautes, et prendre les décisions finales concernant le match. Les décisions de l’arbitre ne peuvent pas être modifiées une fois le jeu relancé, sauf en cas d’erreur manifeste lors d’une révision vidéo.
Avant le match, l’arbitre doit inspecter le terrain, les équipements, et vérifier que tous les joueurs portent les bons équipements. Après le coup de sifflet final, il doit remplir le rapport de match en mentionnant les incidents disciplinaires, les buts, les cartons distribués, et tout comportement répréhensible en dehors de son champ de vision.
L’arbitre peut suspendre temporairement un match pour des raisons de sécurité (mauvais temps, intervention médicale, incidents extérieurs, violences). Il peut arrêter définitivement le match en cas d’impossibilité à poursuivre, de circonstances exceptionnelles, ou après une interruption dépassant 45 minutes.
L’arbitre a autorité à partir du moment où il pénètre sur le terrain pour l’inspection d’avant-match jusqu’à ce qu’il le quitte après le coup de sifflet final, séance de tirs au but comprise.
Non, les décisions de l’arbitre sur des aspects techniques du jeu (hors-jeu, faute, penalty) ne peuvent pas être contestées par les joueurs ou entraîneurs sur le terrain. Cependant, les fédérations disposent de procédures de discipline pour examiner le comportement de l’arbitre après le match.
Formation et Certification
On peut devenir arbitre à partir de 13 ans. La Fédération Française de Football (FFF) propose des formations initiales d’arbitrage (FIA) accessibles dès cet âge.
La formation initiale dure environ 26 heures de formation présentielle, répartie sur plusieurs séances théoriques et pratiques, complétée par 4 heures de modules digitaux. Le candidat doit réussir une certification pour accéder aux séances finales.
Les modules incluent : la découverte de la fonction, la préparation du match, les techniques de management, l’apprentissage du hors-jeu, l’approfondissement des connaissances, la validation des acquis, la formation aux gestes qui sauvent, et la fidélisation des arbitres.
Seuls les candidats ayant réussi la certification des quatre premières séances peuvent accéder aux séances 7 et 8 en présentiel. Si un candidat ne valide pas sa certification, il reçoit un remboursement partiel de 30 €.
Après les formations initiales, les arbitres progressent en fonction de leurs performances, en officiant d’abord à des niveaux régionaux ou départementaux. L’accès aux niveaux nationaux et internationaux dépend de l’évaluation régulière de leurs performances et du respect strict des procédures.
FAQ Complète L’Arbitrage au Football : L’Arbitre et ses Assistants
Un match professionnel compte généralement un arbitre central, deux arbitres assistants positionnés sur les lignes de touche, un quatrième arbitre sur la ligne de touche, et deux arbitres assistants supplémentaires derrière la ligne de but (dans certaines compétitions avec technologie).
L’arbitre assistant signale les hors-jeu, les sorties du ballon, et aide à identifier les fautes. Il se positionne généralement à la hauteur de l’avant-dernier joueur en défense ou du ballon, selon ce qui est plus proche de la ligne de but.
L’arbitre assistant doit se tenir à hauteur de l’avant-dernier joueur de l’équipe en défense ou du ballon si ce dernier est plus proche de la ligne de but. Il doit toujours faire face au terrain, même quand il court.
Selon les Lois du Jeu, l’arbitre assistant doit informer l’arbitre et les autres arbitres de tout comportement répréhensible, incident grave ou infraction commis en dehors du champ de vision de l’arbitre. Il remettra un rapport écrit aux autorités compétentes.
Le quatrième arbitre assiste l’arbitre central et gère les remplaçants. Il surveille les protocoles de remplacement, aide à contrôler le temps, enregistre les buts et les sanctions disciplinaires, et signale au chronomètre le temps additionnel à accorder.
Les Fautes et Infractions
Les fautes sanctionnées d’un coup franc direct incluent : tenir un adversaire, tirer un adversaire, pousser un adversaire, sauter sur un adversaire, charger un adversaire de façon dangereuse, frapper ou tenter de frapper un adversaire, donner un coup de tête à un adversaire, toucher le ballon intentionnellement de la main (sauf le gardien dans sa surface).
Un coup franc indirect est accordé pour des infractions moins graves. Les motifs incluent : jouer d’une manière dangereuse, faire obstacle à un adversaire sans contact, jeu dangereux, dissimulation ou perturbation du jeu, conduites verbalement irrédencieuses, retarder volontairement le jeu, entrer sur le terrain sans autorisation.
Le jeu dangereux est une action où un joueur, en essayant de jouer le ballon, risque de blesser quelqu’un (y compris lui-même) ou empêche un adversaire proche de jouer par crainte d’être blessé. Exemples : un pied haut près de la tête d’un adversaire, une bicyclette en zone chargée, jouer le ballon au sol au milieu d’adversaires très proches.
Faire obstacle consiste à interférer intentionnellement avec le mouvement d’un adversaire sans contact physique. Cela peut inclure se placer délibérément entre un adversaire et le ballon pour l’empêcher de jouer, sans le toucher. Cette infraction est sanctionnée d’un coup franc indirect.
Une main délibérée est un contact volontaire entre le ballon et la main/bras. L’arbitre considère le mouvement de la main vers le ballon (et non l’inverse). Une main accidentelle sans intention peut toujours être sanctionnée si elle augmente artificiellement la surface couverte par le corps ou si elle joue le ballon. Si elle empêche un but ou une occasion manifeste, exclusion possible.
La simulation est le fait qu’un joueur se jette volontairement au sol pour faire croire à l’arbitre qu’une faute a été commise, dans le but d’obtenir un avantage (coup franc, penalty, carton adverse). Elle se caractérise par un écart temporel entre l’impact supposé et la chute, une incohérence balistique, ou une position de protection du corps trop réfléchie.
Les Cartons et Sanctions Disciplinaires
Un carton jaune est donné pour comportement antisportif, accumulation de fautes mineures, contestation des décisions, propos blessants ou injurieux, ou délai excessif à rejouer après l’arbitre. Deux cartons jaunes entraînent une expulsion (carton rouge indirect).
Un carton rouge direct est montré pour : faute grossière, acte de brutalité, crachat, coup de pied délibéré, coup de poing, propos ou gestes blessants/injurieux/grossiers envers arbitre ou adversaire, ou si un joueur empêche un but manifeste par main délibérée (sauf gardien en surface).
Selon les compétitions, généralement à partir de 4 cartons jaunes, une suspension d’un à deux matchs est automatique. De même, une combinaison de 2 jaunes + 1 rouge, ou 1 jaune + 2 rouges, entraîne une suspension. Le système varie selon les fédérations et les compétitions.
La double peine évoque une situation où l’arbitre doit déterminer si une faute commise pour contrôler le ballon mérite un carton (jaune ou rouge) en plus du coup franc. L’appréciation dépend de la volonté de conquête du ballon versus l’intention de violence ou de fausse jeu.
Non, un carton distribué sur le terrain ne peut pas être retiré par l’arbitre après son enregistrement. Cependant, une commission de discipline peut revoir la sanction après examen des images si une erreur d’identité est établie.
FAQ Complète, L’Arbitrage au Football : Le Hors-Jeu
Un joueur est en position de hors-jeu si une partie quelconque de sa tête, son tronc ou ses jambes se trouve dans la moitié de terrain adverse (ligne médiane non comprise) et si une partie quelconque de sa tête, son tronc ou ses jambes est plus près de la ligne de but adverse que le ballon ET l’avant-dernier adversaire.
Non, être en position de hors-jeu n’est pas une infraction en soi. L’infraction ne se produit que lorsque le joueur en position de hors-jeu prend part active au jeu : en intervenant dans le jeu, en influençant l’action d’un adversaire, ou en tirant un avantage de sa position.
Oui, il n’y a jamais infraction de hors-jeu quand le joueur reçoit le ballon directement sur un coup de pied de but, une rentrée de touche ou un coup de coin.
Depuis 2025, lors d’une relance à la main du gardien, c’est le dernier point de contact entre le gardien et le ballon qui détermine les positions de hors-jeu, et non le moment où le ballon quitte sa main. Cela a clarifié certaines situations ambiguës.
Ces concepts distinguent les situations où un joueur en hors-jeu peut redevenir en jeu. Une « action délibérée » par un défenseur (ex : il joue intentionnellement le ballon) ne remet pas en jeu un joueur hors-jeu. Cependant, une « déviation » non intentionnelle (rebond sur arbitre, touche accidentelle) peut permettre à un joueur hors-jeu de rester en jeu s’il peut jouer le ballon qui a déjà rebondi.
Les Pénalités et Coups Francs
Un penalty est accordé si un joueur commet une faute passible d’un coup franc direct dans sa propre surface de réparation, ou en dehors du terrain dans le cadre du jeu. La surface de réparation mesure 40,23 m × 16,5 m.
Le ballon doit être immobile sur le point de penalty (11 m du but). Le tireur doit être clairement identifié. Le gardien doit rester sur sa ligne de but, face au tireur, entre les poteaux, jusqu’à ce que le tir soit effectué. Les autres joueurs doivent rester à au moins 9,15 m du point de penalty, derrière celui-ci, hors de la surface.
À partir de 2025-2026, si un attaquant touche accidentellement deux fois le ballon lors d’un penalty tiré, le résultat dépend : si c’est un but, il est refusé et le tireur a une seconde chance. Si ce n’est pas un but, un coup franc indirect est accordé à la défense depuis le point de penalty. Ces modifications rendent le jeu plus équitable.
Oui, un but peut être marqué directement sur un coup franc direct. Pour un coup franc indirect, le ballon doit toucher au moins un autre joueur avant de franchir la ligne de but.
L’arbitre indique un coup franc indirect en levant un bras au-dessus de la tête. Il maintient son bras dans cette position jusqu’à l’exécution du coup franc et jusqu’à ce que le ballon touche un autre joueur ou sorte du terrain.
Les joueurs adverses doivent se tenir à au moins 9,15 mètres (10 pas) du ballon lors de l’exécution d’un coup franc, jusqu’à ce que le ballon soit en jeu (frappé ou déplacé d’une distance clairement perceptible).
Contrairement au penalty direct, un coup franc indirect de réparation s’exécute à l’intérieur de la surface mais exige que le ballon touche un autre joueur avant d’entrer au but. Il est très rare et accordé pour certaines infractions techniques du gardien (ex : jeu dangereux).
Oui, un coup franc doit être rejoué s’il y a infractions à la procédure : distance insuffisante des défenseurs, ballon mal placé, ou joueurs mal positionnés. Une infraction lors de l’exécution entraîne généralement un coup franc à l’équipe adverse.
L’arbitre pointe vers l’endroit de la faute avec un bras étendu pour un coup franc direct, et lève un bras au-dessus de la tête pour un coup franc indirect. Il peut aussi utiliser un geste circulaire pour indiquer un corner ou un coup de pied de but selon le contexte.
La VAR et l’Assistance Vidéo
La VAR (Video Assistant Referee) permet aux arbitres vidéo de visionner les images captées par des caméras pour aider les arbitres à corriger les « erreurs manifestes » ou les « incidents graves manqués ». L’arbitre de terrain garde la décision finale, mais peut utiliser la vidéo pour réexaminer une action litigieuse sur un écran en bord de terrain.
La VAR n’intervient que pour 4 situations principales : validation ou non d’un but, décision de penalty (ou non), carton rouge direct, et erreur d’identité lors d’une sanction. Toute autre infraction en dehors de ces cadres n’est pas passible d’examen vidéo.
Dans la plupart des cas, c’est l’arbitre de terrain qui demande à la VAR de visionner les images. Cependant, l’équipe VAR peut recommander à l’arbitre d’examiner une situation en cas d’erreur manifeste. Mais c’est toujours l’arbitre central qui décide de visionner ou non.
La VAR ne peut modifier une décision que s’il existe une « erreur manifeste évidente » ou un « incident grave manqué ». Une erreur manifeste n’exige pas systématiquement un visionnage en bord de terrain. L’arbitre garde le droit final de maintenir ou modifier sa décision après révision.
Une erreur manifeste est une erreur évidente qui devrait être détectée par l’arbitre assistant vidéo grâce aux images disponibles. Par exemple, un joueur clairement hors-jeu qui marque un but, ou une main délibérée manifeste non sanctionnée.
Non, la VAR ne revient pas sur des décisions concernant des contacts physiques ambigus, des duels ordinaires, ou des évaluations d’arbitrage subjectives. Elle intervient uniquement pour les faits objectifs et les erreurs manifestes dans les quatre domaines définis.
Oui, la VAR peut intervenir lors d’une séance de tirs au but pour les quatre situations habituelles (validation d’un but, penalty, carton rouge direct, erreur d’identité).
À partir de 2025-2026, les compétitions peuvent choisir d’autoriser ou non les arbitres à expliquer publiquement les décisions issues de la VAR. Cela vise à renforcer la transparence selon les régulations spécifiques de chaque tournoi.
La VAR utilise également une technologie appelée « VOL » (Virtual Offside Line) pour tracer une ligne virtuelle de hors-jeu. Cette technologie aide l’arbitre vidéo et l’arbitre de terrain à déterminer avec précision si un joueur est en position de hors-jeu lors de l’examen des images.
Il n’existe pas de limite de temps stricte fixée par l’IFAB pour l’analyse VAR, mais les compétitions appliquent généralement des protocoles qui limitent le délai pour accélérer le jeu. L’objectif est de faire une analyse rapide pour minimiser les interruptions du match.
Les Remises en Jeu
Une rentrée de touche est accordée quand le ballon franchit entièrement la ligne de touche, à l’équipe adverse du joueur qui l’a touché en dernier. L’exécutant doit se tenir debout face au terrain, avoir au moins partiellement les deux pieds sur la ligne de touche, et lancer le ballon des deux mains au-dessus de la tête.
Non, il n’est pas possible de marquer un but directement sur une rentrée de touche. Si le ballon pénètre dans le but adverse, un coup de pied de but doit être accordé. Si le ballon rentre dans le but de l’exécutant, un corner est accordé.
Une rentrée est considérée comme mal exécutée si l’exécutant : ne fait pas face au terrain, n’a pas les deux pieds partiellement sur la ligne, lance le ballon d’une main, tourne le dos au terrain, ou n’utilise pas les deux mains. Elle doit alors être ré-exécutée par la même équipe.
Tous les adversaires doivent se trouver à au moins 2 mètres du lieu de la rentrée de touche jusqu’à ce que le ballon soit en jeu. Si un adversaire intentionnellement se place à moins de 2 m pour perturber, et que l’équipe qui bénéficie de la touche tire un avantage, le jeu continue. Sinon, la touche est à refaire.
Un coup de pied de but est accordé quand le ballon, touché en dernier par un joueur de l’équipe qui attaque, franchit entièrement la ligne de but sans qu’un but ait été marqué. Il est exécuté par un joueur de l’équipe défendante, généralement le gardien, depuis n’importe quel point de la surface de but.
Oui, un but peut être marqué directement sur un coup de pied de but contre l’équipe adverse. Si le ballon pénètre dans le but de l’exécutant, un corner est accordé à l’équipe adverse.
Le ballon est en jeu dès qu’il est botté et a clairement bougé de sa position initiale. Il n’est pas nécessaire que le ballon quitte la surface de but pour être considéré comme en jeu.
Un corner est accordé quand le ballon, touché en dernier par un joueur de l’équipe défendante, franchit entièrement la ligne de but sans qu’un but ait été marqué. Le ballon est placé à l’intérieur de l’arc de corner (quart de cercle) du côté où le ballon a franchi la ligne. Il doit être botté de manière clairement perceptible.
Oui, contrairement à une rentrée de touche, un but peut être marqué directement sur un corner, mais uniquement contre l’équipe adverse. Si le ballon pénètre directement dans le but de l’équipe qui tire le corner, un corner est accordé à l’équipe adverse.
Une nouvelle règle depuis 2025-2026 : si un gardien conserve le ballon à la main pendant plus de 8 secondes, l’arbitre accorde un corner à l’équipe adverse. L’arbitre décompte les 3 premières secondes en silence, puis compte audiblement et visiblement les 5 dernières secondes.
Conduites et Comportements
Toute conduite verbale blessante, injurieuse, grossière, offensante ou dégradante envers un arbitre, un adversaire, ou tout officiel peut entraîner un carton jaune ou rouge selon la gravité. Les insultes, les crachats, les gestes offensants, et les menaces sont systématiquement sanctionnés.
Oui, absolument. Le crachat est considéré comme un acte de brutalité ou une conduite violente et entraîne automatiquement un carton rouge direct (exclusion). C’est une infraction grave qui ne souffre aucune ambiguïté.
Pour contestation répétée (mise en question persistante des décisions), l’arbitre peut d’abord avertir le joueur verbalement. À la première infraction flagrante documentée, un carton jaune est montré. Une deuxième contestation entraîne un carton rouge (exclu). Seuls les capitaines peuvent adresser l’arbitre dans certaines situations spécifiques selon les nouvelles règles.
Le capitaine est le principal interlocuteur entre l’équipe et l’arbitre. À partir de 2025, seul le capitaine est autorisé à parler à l’arbitre dans certaines situations spécifiques pour rétablir la discipline et le respect sur le terrain.
Oui, les entraîneurs, assistants, et responsables du banc sont soumis à la discipline de l’arbitre. Si un entraîneur adopte un comportement antisportif, insulte l’arbitre, ou provoque des désordres, il peut être expulsé du banc de touche et du stade. Contrairement aux joueurs, aucun carton n’est montré ; un rapport suffit.
L’arbitre n’a pas compétence directe sur les questions de dopage (qui relèvent des autorités médicales et de la commission de discipline). Cependant, il doit vérifier l’équipement : chaussures, maillots, bijoux, protections non autorisées. Un joueur doit quitter le terrain pour corriger son équipement.
Si un joueur saigne, l’arbitre doit ordonner à ce joueur de quitter le terrain. Le joueur peut revenir après avoir arrêté le saignement et reçu l’approbation de l’arbitre (ou de l’arbitre assistant pendant un arrêt de jeu). L’arbitre peut refouler un joueur au fil de la course si le saignement continue.
Une tentative d’influence d’arbitrage est tout acte, parole, ou geste visant à persuader l’arbitre de modifier une décision ou de favoriser une équipe. Exemples : simuler une faute, crier des récriminations, faire des gestes menaçants après une décision. C’est un comportement antisportif sanctionné d’un carton jaune minimum.
Non, l’arbitre doit ignorer les bruits du public et rester concentré sur la Loi du Jeu. Cependant, si des incidents graves impliquent les supporters (envahissement, projectiles, menaces envers arbitre), l’arbitre peut interrompre ou arrêter le match et signaler l’incident aux autorités du club et de la fédération.
Une rencontre est définitivement arrêtée quand : l’interruption dépasse 45 minutes, des circonstances exceptionnelles rendent impossible la poursuite (urgence médicale grave, attaque, déluge, perte totale d’éclairage), ou après un arrêt de jeu, si un arrêt définitif est justifié et que l’arbitre détermine que le match ne peut pas se poursuivre dans des conditions acceptables.
À travers les 70 questions de cette FAQ, vous avez exploré les multiples facettes de l’arbitrage au football. L’arbitre est un gestionnaire de jeu, un protecteur des joueurs et un garant du fair-play sur le terrain.
Les Lois du Jeu évoluent constamment pour s’adapter aux réalités du football moderne. Les changements de 2025-2026—notamment la règle des 8 secondes pour le gardien et les clarifications sur le hors-jeu—témoignent de cette volonté d’améliorer le jeu. La VAR complète le jugement humain de l’arbitre central, restant la pierre angulaire de la prise de décision sur le terrain.
Enfin, il est crucial de reconnaître que les arbitres méritent respect et bienveillance. Ils s’efforcent quotidiennement d’appliquer les règles avec intégrité, sous pression. Comprendre leur rôle, c’est valoriser leur contribution essentielle à l’existence du football.
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