Une soirée magique au Vélodrome. L’OM a écrasé l’Ajax Amsterdam 4-0 devant un public incandescent. Les Phocéens lancent enfin leur campagne européenne avec éclat.
L’Orange Vélodrome n’a jamais autant vibré. Face à l’Ajax Amsterdam, l’OM a déroulé un football irrésistible. Igor Paixão, Mason Greenwood et Pierre-Emerick Aubameyang ont offert un récital offensif. La démonstration phocéenne s’inscrit déjà comme une soirée référence.
Une entame électrique et un stade record
Dès l’avant-match, l’ambiance annonçait la couleur. Plus de 65 100 supporters ont pris place dans les travées, battant un record d’affluence pour un match européen à Marseille. Le précédent record contre l’AEK Athènes est tombé, preuve de l’attente immense autour de ce duel OM Ajax. Sur le terrain, les joueurs n’ont pas tardé à répondre à cette ferveur. À la 6ème minute, Igor Paixão surgit. Parfaitement servi par Aubameyang, il déclenche une frappe placée qui fait exploser le Vélodrome. L’ailier brésilien ouvre son compteur sous ses nouvelles couleurs et lance idéalement les Marseillais.
OM Ajax : Le show Paixão : un doublé en douze minutes
L’OM a surfé sur cette vague euphorique. Six minutes après son premier but, Paixão se retrouve de nouveau à la finition. Récupération haute de Vermeeren, accélération tranchante, frappe imparable : le Brésilien enflamme encore le Vélodrome. Deux buts en douze minutes, record marseillais battu en Ligue des Champions. Il dépasse même André-Pierre Gignac, auteur d’un doublé en 21 minutes contre Zilina en 2010. Le public marseillais salue chaque touche de balle du Brésilien. Le stade gronde, et l’Ajax semble déjà asphyxié.
Greenwood parachève une première période parfaite
Le rouleau compresseur marseillais ne s’arrête pas. À la 26ème minute, Greenwood est servi par un Aubameyang intenable. L’Anglais ajuste Jaros d’un enroulé millimétré. Le ballon file dans la lucarne, portant le score à 3-0. Le Vélodrome chavire, l’OM domine de la tête et des épaules. L’Ajax ne parvient pas à sortir de l’étau marseillais. Chaque récupération haute déclenche une vague offensive. À la pause, l’OM a déjà fait plier son adversaire.
Une composition audacieuse et efficace
Roberto De Zerbi n’a pas hésité à surprendre dans ses choix. Arthur Vermeeren a signé sa première titularisation, épaulé par O’Riley et Nadir. La défense, solide, s’articulait autour de Pavard, Aguerd et Medina, protégée par Emerson et le gardien Rulli. Devant, Aubameyang portait le brassard et guidait Greenwood et Paixão. Face à eux, l’Ajax alignait Jaros, Itakura, Wijndal, Klaassen ou encore Taylor, mais sans trouver la moindre solution. L’écart d’intensité était flagrant.
Aubameyang clôt le festival
Au retour des vestiaires, l’OM n’a pas desserré son étreinte. À la 53ème minute, Paixão devient passeur pour Aubameyang. Le capitaine gabonais conclut d’une frappe précise. Le 4-0 est scellé, le Vélodrome peut exulter une nouvelle fois. Cette passe décisive parachève la soirée parfaite de Paixão, véritable homme du match. Aubameyang, leader technique et moral, confirme son rôle central dans le projet marseillais.
Des chiffres qui parlent
Les statistiques de la première période racontent la domination phocéenne. Quatre tirs cadrés pour l’OM, aucun pour l’Ajax. La possession était partagée mais l’efficacité était marseillaise. Avec 256 passes réussies à 89%, l’OM a imposé une maîtrise technique impressionnante. Les joueurs de De Zerbi ont affiché une organisation huilée et une intensité rare. L’Ajax, pourtant habitué aux joutes européennes, n’a jamais existé.
Le retour européen tant attendu
Cette victoire face à l’Ajax replace l’OM dans la course. Après la défaite encourageante contre le Real Madrid, les Phocéens se relancent dans la phase de ligue. Ils occupent provisoirement la 7ème place, en attendant les résultats des autres groupes. Mais au-delà du classement, c’est un message fort envoyé au continent. L’OM signe son retour parmi les grandes soirées européennes. Treize ans après leur dernière qualification en huitièmes de finale, les Marseillais reprennent goût à la victoire en Ligue des Champions. Pour les supporters, c’est une délivrance. Pour les joueurs, c’est une preuve de maturité.
De Zerbi et son groupe dans la lumière
Roberto De Zerbi savoure son premier grand succès européen avec l’OM. Son équipe, à la fois disciplinée et audacieuse, a maîtrisé son sujet. Igor Paixão a brillé, Greenwood a confirmé et Aubameyang a tenu son rang de capitaine. La jeunesse de Vermeeren et Nadir a apporté fraîcheur et insouciance. Le collectif marseillais semble trouver sa vitesse de croisière. Cette victoire n’est pas un simple accident. Elle symbolise une montée en puissance progressive, construite sur un projet clair et un effectif soudé.
OM Ajax : Un Vélodrome incandescent
Au-delà du terrain, le rôle du public fut capital. Le Vélodrome a une nouvelle fois prouvé qu’il était une forteresse. Les tifos, les chants, les fumigènes ont fait basculer l’atmosphère. Les joueurs ont puisé une énergie supplémentaire dans cette communion. L’Ajax a semblé intimidé par ce contexte brûlant. Pour Marseille, l’Europe rime avec passion, ferveur et moments inoubliables. Cette soirée restera gravée dans la mémoire des supporters.
L’OM a frappé un grand coup face à l’Ajax. Les Phocéens lancent parfaitement leur campagne européenne et envoient un signal fort. Mais attention, la Ligue des Champions ne pardonne pas. D’autres défis attendent ce groupe, à commencer par la suite de la phase de ligue. Les regards se tournent déjà vers le prochain choc, et les supporters rêvent d’une nouvelle soirée de gala.
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