Salaire OL : Que gagnent les joueurs de l’Olympique Lyonnais pour 2025-2026

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Salaire OL : Le vestiaire de l’Olympique Lyonnais recèle de contrastes. Entre anciens cadres aux salaires XXL et jeunes promesses encore loin des millions, les écarts sont frappants. Une plongée dans les coulisses financières du club lyonnais, où chaque euro raconte une stratégie.

Salaire OL : Que gagnent les joueurs de l’Olympique Lyonnais pour la saison 2025-2026

L’OL, en quête d’un retour durable en haut de tableau, s’appuie sur un effectif mêlant expérience et jeunesse. Derrière les chiffres, se cache un équilibre fragile entre ambitions sportives et réalité budgétaire.

Salaire OL : Les gardiens, entre stabilité et modestie

Dans la hiérarchie des salaires, les portiers lyonnais ne font pas sauter la banque. Dominik Greif, arrivé pour sécuriser les cages, touche 1,2 million d’euros par an, soit environ 100 000 € par mois. Un montant cohérent pour un titulaire régulier dans un club de cette envergure. Derrière lui, Rémy Descamps reste loin du standing des stars, avec 270 000 € annuels, soit un peu plus de 22 000 € par mois. Le jeune Lassine Diarra, lui, n’a pas encore de rémunération publique connue, preuve d’un statut encore en construction. À ce poste, l’OL joue la prudence, privilégiant la stabilité salariale plutôt que les folies du marché.

Une défense aux contrastes marqués

La ligne arrière de l’OL affiche des écarts de revenus saisissants. Moussa Niakhaté trône tout en haut avec 3,6 millions d’euros par an, preuve de son rôle central dans la charnière. Il devance un autre pilier, Nicolás Tagliafico, qui émarge à environ 3 millions d’euros. Ces deux-là incarnent le haut de la grille salariale défensive. Clinton Mata, fidèle et régulier, perçoit 1,8 million par an, tandis qu’Abner Vinícius touche 1,46 million.

Plus bas dans la hiérarchie, Ainsley Maitland-Niles, latéral polyvalent, pèse tout de même 2,2 millions annuels, un signe que son profil international reste valorisé. Derrière ces cadres, la jeunesse pousse à moindre coût. Ruben Kluivert ne dépasse pas les 264 000 € par an, quand Téo Barišić tourne autour de 130 000 €. Achraf Laâziri, jeune défenseur marocain, touche 145 000 €, preuve d’un investissement sur l’avenir. Entre stars confirmées et espoirs prometteurs, la défense lyonnaise illustre parfaitement la politique de transition du club.

Salaire OL : Les milieux, le cœur économique du projet

C’est dans l’entrejeu que l’OL dépense le plus. Corentin Tolisso, enfant du club revenu en 2022, reste le joueur le mieux payé du groupe avec 5,4 millions d’euros par an, soit 450 000 € mensuels. Une somme à la hauteur de son statut de cadre et de son expérience internationale. Derrière lui, Orel Mangala n’est pas en reste avec 2,76 millions d’euros. Tanner Tessmann, arrivé pour densifier le milieu, touche 2,17 millions, tandis que Tyler Morton s’établit à 1,5 million. Ces chiffres illustrent la volonté du club de bâtir un cœur de jeu solide et complémentaire.

Dans un registre plus jeune, Mathys De Carvalho et Pavel Sulc, chacun autour du million annuel, symbolisent l’avenir. Adam Karabec, lui, émarge à 400 000 €, comme Malick Fofana un peu plus haut sur le terrain. Et ce n’est pas tout : Khalis Merah, 18 ans, ne dispose pas encore d’un salaire connu, signe qu’il fait encore ses gammes dans l’ombre des titulaires. L’OL sait que la bataille du milieu se joue aussi sur les feuilles de paie.

Les ailes, promesses et paris financiers

Sur les côtés, Lyon n’a pas hésité à sortir le chéquier pour attirer des talents à fort potentiel. Ernest Nuamah, pépite ghanéenne, figure parmi les mieux rémunérés de l’effectif avec environ 3 millions d’euros annuels, soit 250 000 € par mois. Un investissement conséquent sur un joueur destiné à porter l’attaque dans les prochaines années. Derrière lui, Malick Fofana et Adam Karabec affichent chacun 400 000 € annuels, un rapport qualité-prix séduisant pour des profils en pleine progression. Afonso Moreira et Rachid Ghezzal, revenus dans le Rhône, n’ont pas encore de salaires officiels communiqués. Ces différences de traitement salarial traduisent un équilibre entre jeunesse ambitieuse et anciens de retour pour encadrer. Mais attention, ce secteur offensif doit maintenant justifier chaque euro investi par des performances régulières.

Devant, un secteur d’avenir

À la pointe de l’attaque, les chiffres racontent une autre histoire. Martín Satriano, attaquant au profil travailleur, émarge à 650 000 € par an. Une somme raisonnable pour un joueur encore en quête de régularité devant le but. Derrière lui, deux jeunes pousses complètent le tableau : Enzo Molebe et Alejandro Gomes Rodríguez, respectivement 18 et 17 ans, n’ont pas encore de salaire connu. Ces données prouvent que Lyon mise sur la jeunesse et la formation pour préparer la relève offensive. Le club semble vouloir retrouver cette identité d’équipe bâtisseuse, capable de révéler plutôt que d’acheter à prix d’or.


Gardiens

Dominik Greif : 1,2 millions d’euros annuel – 100 000 € mensuels
Rémy Descamps : 270.000 euros annuel – 22 500€ mensuels
Lassine Diarra : nc

Défenseurs

Moussa Niakhaté : 3,6 millions d’euros annuel – 300 000 € mensuels
Clinton Mata : 1,8 millions d’euros annuel – 150 000 € mensuels
Ruben Kluivert : 264.000 euros annuel – 22 000€ mensuels
Abner Vinícius da Silva Santos : 1,46 millions d’euros annuel – 122 000 € mensuels
Nicolás Tagliafico : Environ 3 millions d’euros annuel – 250 000 € mensuels
Achraf Laâziri : 145.000 euros annuel – 12 000€ mensuels
Ainsley Maitland-Niles : Environ 2,2 millions d’euros annuel – 183 000 € mensuels
Téo Barišić : 130.000 euros annuel – 10 800€ mensuels

Milieux

Orel Mangala : 2,76 millions d’euros annuel – 230 000 € mensuels
Tyler Morton : 1,50 millions d’euros annuel – 125 000 € mensuels
Tanner Tessmann : 2,17 millions d’euros annuel – 180 000 € mensuels
Mathys De Carvalho : 1,00 millions d’euros annuel – 83 000 € mensuels
Corentin Tolisso : 5,4 millions d’euros annuel – 450 000 € mensuels
Khalis Merah : nc (18 ans)
Pavel Sulc : 1,2 millions d’euros annuel – 100 000 € mensuels
Adam Karabec : 400.000 euros annuel – 33 000€ mensuels

Ailiers

Malick Fofana : 400.000 euros annuel – 33 000€ mensuels
Afonso Moreira : nc
Ernest Nuamah : Environ 3 millions d’euros annuel – 250 000 € mensuels
Rachid Ghezzal : nc

Avant Centre

Martín Satriano : 650.000 euros annuel – 54 000€ mensuels
Enzo Molebe : nc (18 ans)
Alejandro Gomes Rodríguez : nc (17 ans)


Salaire OL : Une masse salariale sous contrôle

Dans un football français dominé par les géants financiers, l’OL reste mesuré suite à l’ère Textor et la relégation passée très près. Peu de salaires dépassent la barre des 300 000 € mensuels, et seuls Tolisso, Niakhaté et Nuamah appartiennent au cercle des très gros contrats. Cette gestion plus équilibrée traduit une stratégie claire : redresser la trajectoire sportive sans alourdir la masse salariale. Le club semble avoir tiré les leçons des années fastes où les rémunérations s’envolaient plus vite que les résultats. La politique actuelle privilégie la cohérence et la progression. Une approche qui séduit les supporters les plus lucides, conscients que les beaux jours ne reviennent pas uniquement grâce aux millions.

L’OL entre ambition et raison

Le Salaire OL version 2025-2026 montre une équipe à la croisée des chemins. L’argent n’est plus une arme de séduction, mais un outil d’équilibre afin d’éviter la banqueroute. Chaque joueur sait qu’il devra mériter son contrat sur le terrain. Entre cadres bien payés et jeunes à petit salaire, Lyon tente de retrouver la formule gagnante. Et ce n’est sans doute que le début d’une nouvelle ère dans la stratégie économique du club.

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A propos Florent G 354 Articles
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