Les Bleus retrouvent Clairefontaine pour une trêve internationale qui s’annonce capitale. Au menu, deux matchs officiels pour lancer la route vers la Coupe du monde 2026. Ukraine et Islande se dressent sur la route de Didier Deschamps, pour une campagne qui marquera la fin d’une ère.

Chaque rentrée a ses rituels. Pour les clubs, le retour de la Ligue 1. Pour les Bleus, une nouvelle trêve internationale. Celle du 1er au 9 septembre 2025 n’est pas une simple parenthèse : c’est le début d’un long voyage vers la Coupe du monde 2026. Et pour Didier Deschamps, c’est surtout la dernière aventure à la tête de l’équipe de France. Entre choix forts, retours attendus et un calendrier exigeant, cette trêve ouvre un chapitre plein de promesses. Alors, que nous réserve exactement cette semaine sous le signe du maillot bleu ?
Une trêve internationale placée sous le signe des qualifications
Les Bleus attaquent directement les choses sérieuses. Pas de match amical pour chauffer les crampons, mais deux rendez-vous cruciaux. D’abord, le 5 septembre face à l’Ukraine à Wrocław en Pologne, puis le 9 septembre contre l’Islande au Parc des Princes. Deux affiches déjà décisives dans le Groupe D, où seule la première place enverra directement au Mondial 2026. L’Équipe de France, tête de série et grande favorite, ne peut pas se permettre de faux départ. Et ce n’est pas tout. L’Ukraine, contrainte de jouer en exil, garde une équipe redoutable, tandis que l’Islande n’a jamais peur de jouer les trouble-fêtes.
Le programme complet de l’équipe de France
Les 23 joueurs convoqués se retrouveront dès le 2 septembre à Clairefontaine. L’occasion de recharger les batteries et de travailler les automatismes. Le staff tricolore mise sur quatre jours d’entraînement avant le départ pour la Pologne. Après ce déplacement délicat face à l’Ukraine, les Bleus reviendront en France pour conclure cette trêve internationale devant leur public. Le Parc des Princes, choisi à la place du Stade de France, accueillera le match contre l’Islande. Une enceinte plus intime mais toujours bouillante, idéale pour galvaniser les troupes. Les deux rencontres seront diffusées en direct sur TF1, avec des coups d’envoi à 20h45, pour des soirées qui s’annoncent déjà électriques.
Un groupe D piégeux malgré tout
La France n’a pas eu à disputer les premières journées, reversée dans un groupe à quatre équipes en raison de sa participation au Final Four de la Ligue des Nations. Mais ce calendrier particulier ne doit pas masquer les enjeux. L’Ukraine reste un adversaire coriace, capable de créer des surprises. L’Islande, réputée pour sa combativité, reste imprévisible. Quant à l’Azerbaïdjan, il jouera le rôle d’outsider décidé à gratter des points. Les Bleus n’auront donc pas le droit à la déconcentration. L’objectif est clair : assurer rapidement la qualification pour vivre une campagne plus sereine.
La liste des 23 : entre confirmations et surprises
Deschamps a retenu 23 joueurs, un groupe mêlant expérience et nouveautés. Mike Maignan reste le numéro un dans les buts, tandis que Lucas Chevalier goûte pour la première fois au maillot bleu. En défense, les retours de Koundé, Saliba et Upamecano apportent un souffle rassurant après les errements défensifs du Final Four. Les frères Hernandez complètent une arrière-garde solide, épaulée par Malo Gusto et Lucas Digne. Au milieu, Tchouaméni et Rabiot encadrent la jeunesse incarnée par Désiré Doué et Khéphren Thuram, de retour après deux ans d’absence. Devant, Kylian Mbappé reste le capitaine et leader offensif, épaulé par Dembélé, Marcus Thuram et de jeunes talents comme Cherki ou Akliouche, convoqué pour la première fois après un excellent début de saison avec Monaco.
Les choix forts de Didier Deschamps
Le sélectionneur n’a pas tremblé. Adrien Rabiot, malgré sa mise à l’écart à l’OM, conserve la confiance du staff. À l’inverse, certains noms manquent à l’appel : Benjamin Pavard est écarté, Kolo Muani reste dans le loft parisien et Warren Zaïre-Emery surprend par son absence. Ces décisions montrent que Deschamps veut un groupe prêt immédiatement, sans distraction extérieure. Maghnes Akliouche symbolise cette ouverture vers la jeunesse. Son arrivée confirme que le sélectionneur prépare déjà l’avenir, même si cette trêve internationale reste placée sous le signe de l’urgence sportive.




Crédits : documents FFF
Un contexte particulier pour les matchs
Le déplacement en Pologne contre l’Ukraine ne sera pas qu’un simple match de qualification. Jouer dans un pays neutre, devant un public acquis à la cause ukrainienne, donnera à la rencontre une intensité particulière. De retour à Paris, les Bleus devront ensuite composer avec une ambiance unique au Parc des Princes. Plus petit que le Stade de France, le stade parisien promet une atmosphère plus compacte, presque brûlante. Pour les joueurs, ce changement peut être une source de motivation supplémentaire. Mais attention, l’Islande adore jouer les trouble-fêtes et ne viendra pas en victime expiatoire.
Les enjeux tactiques et sportifs
Après une défense en souffrance lors du Final Four, les retours de Saliba, Upamecano et Koundé changent la donne. Deschamps pourra reconstruire sa charnière et redonner de la stabilité. Au milieu, Tchouaméni devra assurer l’équilibre, tandis que Rabiot sera attendu au tournant après les polémiques. L’attaque, elle, entre dans une nouvelle ère. Giroud a tiré sa révérence, Kolo Muani est absent et Mbappé porte désormais la responsabilité d’un secteur offensif en pleine mutation. Barcola, Olise, Cherki et Akliouche symbolisent cette nouvelle vague. Le défi est clair : marquer vite, marquer fort, marquer ensemble.
La dernière campagne de Deschamps
Cette trêve internationale ne ressemble pas aux autres. Elle marque le début de la fin pour Didier Deschamps, en poste depuis 2012. Le sélectionneur vise une huitième qualification consécutive et rêve d’offrir une troisième étoile au football français avant de passer le relais. L’histoire est belle, mais le chemin sera long. Chaque trêve internationale de cette saison aura donc une saveur particulière. Et celle de septembre pose les bases : il s’agit de démarrer fort pour s’éviter des calculs en fin de parcours.
La trêve internationale du 1er au 9 septembre 2025 s’annonce palpitante. Entre défis sportifs, enjeux tactiques et ambiance particulière, les Bleus entrent dans le vif du sujet. Et si cette campagne de qualifications offrait à la France la meilleure des préparations avant d’écrire la suite de son histoire ?
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