La trêve internationale de novembre 2025 s’annonce décisive pour les sélections engagées dans les qualifications de la Coupe du Monde 2026. Dernière fenêtre FIFA de l’année, elle cristallise les espoirs, les tensions et les enjeux sportifs d’une saison surchargée.
Le football de sélections s’apprête à vivre une semaine intense, du 10 au 18 novembre 2025, entre qualifications, barrages, blessures et commémorations.
La planète football retient son souffle.

Le calendrier de la Trêve internationale de novembre 2025 : une pause stratégique
Du 10 au 18 novembre 2025, les championnats européens marquent une pause. En Ligue 1, la 12e journée se dispute le week-end du 8-9 novembre, avant une reprise prévue autour du 22 novembre. Ce créneau permet aux internationaux de rejoindre leurs sélections, tandis que les clubs ajustent leurs programmes d’entraînement.
Cette trêve arrive juste après la 4e journée de Ligue des Champions (4-5 novembre) et précède la 5e (25-26 novembre). Une respiration nécessaire, mais brève. Les entraîneurs doivent gérer les retours tardifs et la fatigue accumulée avant de replonger dans le marathon des compétitions.
Les clubs français, comme le PSG, Monaco ou l’OM, verront une partie importante de leur effectif partir en sélection. Pour eux, cette période est synonyme de planification millimétrée : repos, soins, travail spécifique et cohésion de groupe pour les joueurs restés au centre d’entraînement.
L’équipe de France face à son destin mondial
La France entre dans cette trêve avec une mission claire : valider son billet pour la Coupe du Monde 2026. Première du groupe D avec 10 points, la sélection de Didier Deschamps affronte l’Ukraine le 13 novembre au Parc des Princes, puis l’Azerbaïdjan à Bakou le 16 novembre.
Une victoire face aux Ukrainiens suffirait à décrocher la qualification. Mais attention, l’histoire du football français rappelle que rien n’est jamais acquis avant le coup de sifflet final.
Deschamps doit composer sans plusieurs cadres : Dembélé, Rabiot, Tchouaméni et Doué sont forfaits. En revanche, Kanté, Camavinga et Zaïre-Emery effectuent leur retour. Deux surprises s’invitent dans la liste : Rayan Cherki et Jean-Philippe Mateta, récompensés de leur forme en club. Florian Thauvin, rappelé de dernière minute après la blessure de Kolo Muani, incarne le symbole d’un groupe en mouvement.
Cette trêve a donc valeur de test pour le sélectionneur. Elle doit consolider les automatismes, offrir du temps de jeu aux jeunes et sceller l’avenir proche des Bleus avant l’année du Mondial.
Les autres zones sous tension : Afrique, Asie et Amériques
L’Europe vit ses dernières journées de qualification, mais ailleurs, les enjeux sont tout aussi brûlants. En Afrique, les barrages de la zone CAF se jouent au Maroc du 13 au 16 novembre. Le Cameroun, le Nigeria, le Gabon et la RD Congo s’affrontent pour une place directe au Mondial. Le vainqueur se qualifiera, le finaliste devra passer par les barrages intercontinentaux.
Neuf nations africaines sont déjà qualifiées, dont le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et le Sénégal. La CAN 2025, prévue au Maroc du 21 décembre au 18 janvier, plane déjà dans tous les esprits.
En Amérique du Sud, les jeux sont presque faits : Argentine, Brésil, Uruguay, Colombie, Équateur et Paraguay ont assuré leur billet. La Bolivie tentera de se sauver lors des barrages.
En Asie, les géants sont déjà fixés : Japon, Iran, Corée du Sud, Australie et Arabie Saoudite seront du voyage. En Océanie, la Nouvelle-Zélande décroche sa place directe, tandis que la Nouvelle-Calédonie visera les barrages.
Cette trêve internationale de novembre 2025 s’étend donc sur tous les continents, avec des enjeux qui dépassent les simples résultats : il s’agit d’assurer son avenir mondial avant la dernière ligne droite.
Trêve internationale de novembre 2025 : Un calendrier saturé et des corps éprouvés
Cette pause est aussi une alerte rouge sur le calendrier surchargé du football moderne. Les joueurs disputent jusqu’à 70 matchs par saison, entre championnats, coupes européennes, sélections et compétitions internationales.
Les blessures se multiplient. En septembre déjà, plusieurs stars ont quitté les terrains sur civière : Camavinga, Zaïre-Emery ou Dembélé. La répétition des efforts, les longs déplacements et le manque de récupération sont au cœur des préoccupations.
Les clubs s’agacent, les sélections se défendent. Les échanges médicaux se tendent. Le PSG et la FFF se sont récemment opposés sur la gestion d’une blessure de Dembélé, révélant une fracture persistante entre les deux sphères du football professionnel.
Mais cette trêve, malgré les critiques, reste un moment privilégié pour le jeu international, pour le lien entre nations et supporters. Une respiration symbolique dans un calendrier devenu étouffant.
Réforme et avenir : la fusion des trêves dès 2026
Face à la saturation, la FIFA prépare un changement majeur pour la saison 2026-2027 : fusionner les trêves de septembre et d’octobre. Désormais, une seule fenêtre de 16 jours permettra de disputer quatre matchs, du 21 septembre au 6 octobre. La trêve de novembre restera inchangée, limitée à deux matchs en neuf jours.
Objectif affiché : réduire les interruptions de saison et permettre aux sélectionneurs de mieux préparer leurs équipes. Mais ce choix inquiète les clubs européens, privés de leurs stars trois semaines en pleine montée en puissance des compétitions continentales.
Les entraîneurs redoutent une désorganisation supplémentaire. Le débat est loin d’être clos, et les tensions entre FIFA, UEFA et clubs risquent encore de s’intensifier.
Une trêve marquée par la mémoire du 13 novembre
Le 13 novembre 2025 sera un jour de mémoire. Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, la France commémore les victimes d’une soirée tragique, marquée notamment par les explosions autour du Stade de France.
Ce jour-là, les Bleus affrontent l’Ukraine au Parc des Princes. Un symbole fort, entre recueillement et espoir. Emmanuel Macron et Anne Hidalgo présideront une cérémonie officielle à Paris, avant que le football ne reprenne sa place, dans le silence respectueux d’un souvenir encore brûlant.
Le football, cible d’hier, devient cette fois un vecteur d’unité nationale. Les joueurs français en ont conscience : ce match dépasse le cadre sportif. Il symbolise la continuité, la force collective et la résilience.
Un équilibre fragile entre rêve mondial et réalité du football moderne
La trêve internationale de novembre 2025 est bien plus qu’une simple parenthèse dans la saison. Elle cristallise tous les paradoxes du football contemporain : la passion des sélections, la pression des clubs, la fatigue des joueurs et l’émotion des nations.
Entre ambitions sportives et contraintes logistiques, le football mondial cherche encore son équilibre. La route vers la Coupe du Monde 2026 se dessine, mais le débat sur la surcharge du calendrier ne fait que commencer.
Et ce n’est pas tout : dès la fin de la trêve, les clubs européens replongeront dans la tempête des compétitions. La pause sera courte, mais déterminante.
Résumé Trêve internationale de novembre 2025
La trêve internationale de novembre 2025, du 10 au 18 novembre, marque la dernière fenêtre FIFA avant la Coupe du Monde 2026. En Europe, la France affronte l’Ukraine et l’Azerbaïdjan pour valider sa qualification. En Afrique, un tournoi de barrages se déroule au Maroc, tandis que d’autres continents bouclent leurs derniers matchs qualificatifs. La trêve soulève aussi la question du calendrier surchargé, des blessures à répétition et de la rivalité entre clubs et sélections. La FIFA prépare une réforme dès 2026, fusionnant les trêves de septembre et octobre. En France, cette période coïncide avec la commémoration des attentats du 13 novembre 2015, donnant une dimension mémorielle forte au match des Bleus. Entre enjeux sportifs et symboles, cette trêve illustre l’équilibre fragile d’un football mondial à bout de souffle.
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