Historiquement dominée par l’Europe et l’Amérique du Sud, la Coupe du Monde des Clubs 2025 s’ouvre à la diversité. La CONCACAF, forte de ses 41 nations et de clubs ambitieux, compte bien faire entendre sa voix. À travers son histoire, ses compétitions et ses représentants, zoom sur une confédération en pleine évolution.

La Coupe du Monde des Clubs 2025 marque un tournant pour le football mondial. Avec un format élargi et une participation plus ouverte, elle offre une tribune inédite aux confédérations longtemps marginalisées. Parmi elles, la CONCACAF attire l’attention. Créée en 1961, cette confédération regroupe les nations d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes. Si les écarts de niveau restent visibles, son rôle devient central dans l’expansion du football. L’émergence de clubs compétitifs, le développement des infrastructures et la formation de talents changent la donne. En 2025, cinq représentants fouleront les pelouses mondiales. Et chacun portera les espoirs d’un continent en quête de reconnaissance.
Une confédération jeune mais ambitieuse
Avant 1961, deux fédérations se partageaient la région : la NAFC pour le Nord et la CCCF pour le Sud. Cette dualité freinait la progression des équipes locales sur la scène internationale. La fusion encouragée par la FIFA a été déterminante. Elle a permis la création de la CONCACAF, visant à unifier le football régional. Le Mexique, déjà bien structuré, a été le premier à en tirer profit. Très vite, les États-Unis et le Canada ont suivi. Les Caraïbes, des nations comme Haïti, la Jamaïque ou Trinidad et Tobago ont pu rêver plus grand. Leur participation à des Coupes du Monde illustre cette avancée.
La coupe du monde des clubs verra 32 équipes s’affronter. Seulement 4 clubs issus du classement de la CONCACAF et une cinquième qui sera invitée y participerons. Présentation des prétendants
Monterrey, l’expérience mexicaine à l’international

Le CF Monterrey est l’un des clubs les plus titrés du Mexique. Habitué des compétitions internationales, il représentera fièrement la CONCACAF. L’attaquant Germàn Beteram reste une référence offensive du club. Puissant, expérimenté, il sait marquer dans les grands rendez-vous. Plus connu chez nous, l’ailier Lucas Ocampos mais surtout Sergio Ramos l’inusable défenseur espagnol arrivé de Séville en janvier. Il apporte toute sa grinta et sa solidité défensive. Enfin, le gardien Esteban Andrada, avec ses réflexes impressionnants, sécurise la dernière ligne. Monterrey ne vient pas en figurant. Avec un effectif équilibré et un coach ambitieux, il vise les demi-finales. L’expérience du haut niveau pourrait faire la différence dans un tournoi exigeant.
Seattle Sounders, le porte-étendard de la MLS

Seattle a marqué l’histoire en devenant le premier club américain à remporter la Ligue des champions CONCACAF. Ce sacre en 2022 l’a propulsé sur la scène mondiale. Jordan Morris, ailier rapide et décisif, est l’un des piliers offensifs. Blessé on espère qu’il sera remis sur pieds à temps. Cristian Roldan, infatigable au milieu, assure la stabilité de l’équipe. En défense, le Colombien Yeimar Gómez Andrade impressionne par sa puissance physique et son jeu aérien. Le club incarne la nouvelle ambition de la MLS. Investissements intelligents, formation locale et recrutement international donnent une vraie identité à l’équipe. Seattle veut prouver que les clubs américains peuvent rivaliser avec les meilleurs. Son style de jeu dynamique et son collectif soudé pourraient surprendre les favoris.
Pachuca, la pépinière du Mexique rêve de grandeur

CF Pachuca est reconnu pour sa formation et son modèle de gestion. Ce club a souvent été un tremplin pour de jeunes talents. Les milieux Pedro Pedroza et le jeune Elias Montiel, milieux techniques et créatifs, sont les joueurs moteur de l’équipe. L’attaque menée par Salomón Rondón, expérimenté et physique, apporte un atout précieux dans les grands matchs. Pour l’épauler John Kennedy attaquant brésilien prolifique. Pachuca mise sur l’équilibre entre jeunesse et expérience. Le club joue un football fluide et ambitieux. Il représente aussi l’intelligence tactique du football mexicain. Face aux géants européens, Pachuca espère créer la surprise. Son état d’esprit combatif pourrait séduire les spectateurs.
Qui sera le troisième club à représenter la CONCACAF ?


Le Club León, champion de la Ligue des champions CONCACAF en 2023, est exclu de la compétition pour avoir enfreint le règlement sur la multipropriété des clubs. Leon et le CF Pachuca, qualifié aussi pour la compétition, appartiennent au même propriétaire. Le Los Angeles FC, vice-champion de la Concacaf en 2023, et le Club América s’affronterons pour participer à la compétition. Ce match se jouera le 31 mai au BMO Stadium de Los Angeles, en Californie.
Inter Miami, l’attraction du pays hôte entre espoir et pression
Invité comme club du pays hôte, Inter Miami cristallise l’attention mondiale. Avec la star Lionel Messi, il attire tous les projecteurs. Sergio Busquets, milieu élégant et stratégique, est le métronome de l’équipe. Jordi Alba, sur le flanc gauche, continue de briller par ses montées tranchantes. Ces anciens du FC Barcelone apportent leur immense expérience. Mais le club ne repose pas que sur ces légendes. L’apport de jeunes talents locaux nourrit l’équilibre de l’effectif. Inter Miami veut briller à domicile et prouver que la MLS peut rêver grand. Le défi est immense, mais l’engouement autour du club est sans précédent.
Un rendez-vous crucial pour la CONCACAF
La Coupe du Monde des Clubs 2025 n’est pas une simple formalité pour la CONCACAF. C’est un test de crédibilité. Avec cinq représentants aux profils variés, la confédération a les moyens de marquer les esprits. Les clubs mexicains apportent leur solidité et leur expérience. Les Américains incarnent la nouveauté et la progression. Face aux géants d’Europe ou d’Amérique du Sud, chaque détail comptera. La performance de ces clubs influencera la perception globale du football de la région. En cas de bon parcours, la CONCACAF pourrait renforcer son poids politique au sein de la FIFA. Plus encore, elle inspirerait une nouvelle génération de joueurs. À l’aube de ce rendez-vous mondial, le football nord-américain et caribéen rêve de reconnaissance. La CONCACAF est prête à se battre pour l’obtenir.
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