Les joueurs les plus marqués par la blessure au football

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Ils avaient tout pour briller au sommet du football mondial. Mais la blessure au football a freiné, brisé ou ruiné leur élan.

Les joueurs les plus marqués par la blessure au foot

Franck Ribery Crédits : Sven Simon


La blessure au football fait partie du jeu. Mais chez certains joueurs, elle devient une ennemie permanente. Elle n’est pas seulement une pause. Elle devient un fardeau mental, un frein physique, un facteur décisif dans une carrière. Tous ne sont pas logés à la même enseigne. Certains multiplient les blessures, mais les soignent vite. D’autres connaissent moins de pépins, mais restent absents de longs mois. Ce classement ne juge pas le temps passé à l’infirmerie ou le nombre de matchs loupés. Il classe le nombre de blessures connues

Blessure au football : une variable aussi imprévisible que destructrice

Dans le football professionnel, une blessure au football peut tout changer. Elle peut coûter un transfert, un titre, une Coupe du monde. Elle peut faire perdre la confiance, la vitesse, la précision. Certains joueurs deviennent experts en récupération. D’autres ne reviennent jamais vraiment. Voici les parcours les plus affectés par ce mal invisible et destructeur.

Franck Ribéry : le feu follet souvent stoppé

Avec 72 blessures recensées, Franck Ribéry symbolise le joueur fragile mais combatif. Ailier explosif, il sollicitait énormément son corps. Ses mollets, ses chevilles et ses muscles ont souvent cédé. Malgré cela, il a livré une carrière immense. Bayern Munich, OM, Fiorentina : il a brillé partout. Ses blessures étaient fréquentes mais rarement longues. Sa capacité à revenir vite a prolongé son parcours jusqu’à 39 ans et lui permettront de ne pas louper trop de match par rapport au nombre de blessures connues.

Marco Reus : le roi des absences douloureuses

Crédits : DeFodi

Marco Reus totalise 68 blessures, dont plusieurs longues. Le drame ? Il a souvent raté les grands rendez-vous. Euro 2012, Coupe du monde 2014, Euro 2016 : absent à chaque fois. Il a souffert des adducteurs, des ligaments, des chevilles. Il est revenu à chaque fois, mais rarement à 100%. L’un des talents les plus élégants de sa génération, freiné par un corps capricieux.

Arjen Robben : accélérations foudroyantes, blessure au football

58 blessures pour Arjen Robben, principalement musculaires. Ses jambes ont souffert de son style de jeu tranchant. À chaque démarrage, un risque. Malgré cela, il a conquis l’Europe avec le Bayern. Son mental, sa discipline et sa connaissance de son corps ont prolongé sa carrière. Son talent était plus fort que la douleur.

Neymar : la fragilité d’un génie technique

Neymar compte 43 blessures, dont certaines très graves. Il a manqué plusieurs phases finales avec le Brésil. Son pied droit a subi des fractures. Ses chevilles ont lâché. Ses adversaires le ciblent à chaque match. Il tente souvent de revenir vite, parfois trop vite. Sa carrière reste brillante, mais marquée par une instabilité physique chronique.

Marco Verratti : talent fragile et douleur récurrente

Verratti a connu 38 blessures, principalement musculaires ou articulaires. Son style, très technique, attire les fautes. À Paris, il a rarement enchaîné plus de deux mois sans pépin. Ses absences ont souvent pesé lourd en Ligue des champions. Il n’a jamais su pleinement exprimer son potentiel sur la durée.

Thomas Vermaelen : le défenseur qui voyait plus l’infirmerie que le terrain

35 blessures pour Vermaelen, dont certaines très longues. Son passage au FC Barcelone a été fantomatique. Cuisse, mollet, tendon : chaque retour était repoussé. En Belgique, il était un leader, mais son corps ne suivait pas. Un joueur doué, mais trahi par sa condition physique.

Stevan Jovetić : talent technique brisé par les pépins

33 blessures pour Jovetić, un attaquant au pied soyeux. Son parcours à City, Monaco ou Séville a été haché. Il a souvent souffert des ischios, des genoux et des adducteurs. Son irrégularité physique l’a empêché d’être une référence mondiale. Son talent méritait un autre destin.

Ilkay Gündogan : blessures graves, retour gagnant

33 blessures aussi pour Gündogan. Mais son histoire est celle d’une renaissance. Il a surmonté une grosse blessure au dos puis des ruptures ligamentaires. À Manchester City, il a retrouvé son niveau. Sa lecture du jeu et sa technique l’ont aidé à compenser le manque de mobilité. Un exemple de gestion et de patience.

Vincent Kompany : capitaine aux mollets fragiles

31 blessures pour Kompany, la majorité musculaires. Ses mollets étaient son point faible. Il a souvent dû s’arrêter en pleine saison. Malgré cela, il a été un pilier de Manchester City. Sa présence mentale et son leadership ont souvent fait la différence. Un guerrier à la volonté de fer.

Ibrahim Afellay : l’éternel espoir blessé

24 blessures pour Afellay, dont des ruptures graves. Il a perdu sa vivacité, sa spontanéité, son explosivité. À Barcelone, il n’a jamais pu s’imposer. Ses retours étaient trop timides, trop lents. Un joueur élégant, fauché trop tôt.

Alex Oxlade-Chamberlain : éclats rares, absences fréquentes

24 blessures aussi pour Chamberlain. Sa rupture des croisés en 2018 a été un tournant. Il a mis une saison à revenir. Depuis, il enchaîne les rechutes. À Liverpool, il a perdu sa place. Un joueur complet, bridé par son corps.

Radamel Falcao : un genou, une carrière qui bascule

24 blessures pour Falcao, mais une seule a tout changé. Sa rupture du ligament croisé en 2014 a brisé son envol. Il n’a jamais retrouvé sa forme de l’Atlético Madrid. À Monaco, il a tenu grâce à son instinct. Son mental a compensé la lenteur gagnée.

Phil Jones : espoir défensif englouti

23 blessures pour Phil Jones. Son potentiel à Manchester United était immense. Mais ses genoux, sa hanche, son dos ont souvent lâché. Il a disparu des radars. Son nom symbolise l’échec d’un grand espoir.

Holger Badstuber : promesse allemande brisée

22 blessures pour Badstuber, dont des ruptures des ligaments. Il a manqué près de trois ans de compétition cumulée. Son début de carrière au Bayern était brillant. Mais les blessures ne l’ont jamais lâché. Il a tenté de revenir, sans réussite.

Abou Diaby : le calvaire d’un surdoué

21 blessures pour Diaby, mais plus de 200 matchs manqués. Un tacle violent en 2006 a tout déclenché. Son corps a lâché petit à petit. À Arsenal, il était aimé mais trop souvent absent. Sa souffrance était physique mais aussi morale. L’un des plus grands gâchis du foot français.

Jack Wilshere : le talent pur trop vite usé

18 blessures pour Wilshere, notamment aux chevilles. Il avait tout à 18 ans. Mais il a trop joué, trop jeune. Son corps n’a pas résisté. Il a pris sa retraite à 30 ans, le cœur gros. Une carrière écourtée par des pépins trop fréquents.

Blessure au football, quand le rêve devient douleur

La blessure au football détruit des carrières, freine des talents, éteint des trajectoires. Certains y survivent, d’autres sombrent. Chaque joueur cité ici aurait pu viser plus haut. Leur combat mérite le respect. Prochain dossier : comment la science du sport tente d’anticiper les blessures du futur ?

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